Synthèse de l'histoire littéraire à travers quelques exemples d'oeuvres choisies. Comment aborder l'histoire littéraire à travers les oeuvres ? Quelle est la manière d'écrire une histoire littéraire par les exemples ? Manière de se déculpabiliser et d'écrire une histoire littéraire sans qu'elle soit exhaustive.
[...] Dans Les Misérables et Germinal, c'est la misère et comment les hommes y sont sacrifiés qui est dépeinte. B. Le contexte Dans un contexte de révolutions (1830, 1848) et de coup d'Etat (1851) ainsi que de nostalgie du 1er Empire, nostalgie bien montrée dans La Vendetta de Balzac ainsi que dans les Contemplations d'Hugo, ce qui ce qui est critiqué, au lendemain du coup d'Etat de Napoléon II, c'est le 2nd Empire avec sa corruption, sa violence, son régime autoritaire ainsi que les inégalités criantes crées par l'argent facile (époque faste des financiers et banquiers) que les aventures financières et la politique des grands travaux, symbolisés par ceux du baron Haussmann à Paris, ont permises. [...]
[...] Pour Sartre la mission de l'écrivain s'inscrit dans cette continuité. Conclusion : Il nous paraissait essentiel de déculpabiliser l'élève ou l'étudiant vis-à-vis de l'histoire littéraire en lui montrant à travers quelques œuvres sa capacité à en dégager les grands axes historiques. D'autant qu'il lui sera toujours demandé dans son parcours d'apprenant de s'appuyer sur des exemples concrets, en particulier sur les œuvres qu'il aura étudié pour étayer ses idées. Dans cette optique, les exemples cités n'ont pas de valeur déterministe, il est tout à fait possible d'en choisir d'autres. [...]
[...] Celle-ci est toute entière action : verbale, efficace, et par la même, actuelle, en situation, intégrée à son époque. C'est dans ce sens qu'il faut lire, semble-t-il, Les mots ainsi que les situations, constitutives de cette œuvre. Son autobiographie, pour Sartre, est intiment liée à son engagement, expliquant que son expérience personnelle, ancrée dans l'histoire, est largement identifiable par autrui ; expérience dont ce dernier peut puiser des enseignements. C. Déterminisme/existentialisme Intiment convaincu du déterminisme social, Sartre estime par ailleurs nécessaire de s'en dégager afin d'atteindre sa liberté de penser et d'agir. [...]
[...] On est loin de la rigidité du cadre des classiques, dans un système de valeur où l'honneur détient la première place. C. Mesure/originalité Le Baroque, ce sont l'exhibition, l'amplification et l'exagération. Le classique est mesuré, codifié, très éloigné de l'originalité du Baroque dans son goût de l'ostentation, de l'insolite et du curieux. Et le spectateur s'avère lui-même pris dans le mouvement de cette inconstance, de la précarité des choses et des êtres, de cette prise de conscience ; alors que le Baroque tend vers le conservatisme et la stabilité. [...]
[...] Pour Montaigne, l'humaniste, c'est un homme libre, un homme sage qui profite de l'existence en respectant celle d'autrui. III. Le baroque dans ses différences avec les classiques, et à travers L'illusion comique de Corneille. A. Règles/mélanges Aux règles classiques, le Baroque oppose le mouvement, mélange les genres et morcelle l'espace, le temps et les intrigues. À l'instar du théâtre classique, la règle d'unité (de temps, de lieu et d'intrigue) prédomine, alors que le Baroque se libère de se qu'il considère comme des entraves à l'imaginaire. [...]
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