Hiroshima mon amour, Marguerite Duras, 1960, dialogue, bombardement d'Hiroshima, bombe atomique, commémorations, relation amoureuse, radiations, souffrances, commentaire de texte
Le XXe siècle, avec deux guerres mondiales et plusieurs génocides, est l'un des siècles les plus violents de l'histoire. De nombreux auteurs ont alors abordé le sujet des violences historiques, comme Marguerite Duras dans "Hiroshima mon amour". Ce roman traite de la tragédie du bombardement atomique du 6 août 1945 à travers un dialogue entre une femme européenne et un Japonais dont elle est amoureuse.
[...] Représenter cet événement Tout d'abord, il est vrai que le dialogue peut avoir comme enjeu la représentation du bombardement atomique d'Hiroshima. Effectivement, le personnage féminin a vu les conséquences désastreuses du bombardement lors de commémorations. On peut d'ailleurs observer une répétition de ce qu'elle a vu des dégâts matériels avec le terme « fer » que l'on retrouve quatre fois et le terme « pierres » présent trois fois. Cela peut montrer son choc face à la vision d'horreur de la ville totalement détruite. [...]
[...] Hiroshima mon amour – Marguerite Duras (1960) – L'enjeu de ce dialogue consiste-t-il prioritairement à représenter le spectaculaire bombardement de la ville d'Hiroshima ? Le XXe siècle, avec deux guerres mondiales et plusieurs génocides, est l'un des siècles les plus violents de l'histoire. De nombreux auteurs ont alors abordé le sujet des violences historiques, comme Marguerite Duras dans Hiroshima mon amour. Ce roman traite de la tragédie du bombardement atomique du 6 août 1945 à travers un dialogue entre une femme européenne et un Japonais dont elle est amoureuse. [...]
[...] Tout le monde peut donc avoir des connaissances sur le passé sans l'avoir vécu comme la femme européenne à Hiroshima, et cela permet de ne pas tomber dans l'ignorance. Pour conclure, l'enjeu de ce dialogue peut être de représenter ce que le personnage peut voir et ressentir face à une commémoration du spectaculaire bombardement d'Hiroshima. Cependant, l'enjeu ne consiste pas prioritairement à représenter ce qu'il s'est passé car le personnage ne le vit pas. L'enjeu réel serait alors de transmettre une mémoire historique pour que l'homme n'oublie pas ce qu'il s'est passé et qu'il ne fasse pas les mêmes erreurs dans le futur. [...]
[...] Elle a donc l'impression de ressentir les « dix mille degrés », comme si elle se trouvait au milieu de la chaleur étouffante due au rayonnement thermique provoqué par le bombardement nucléaire. II. Une représentation difficile Cependant, représenter un événement historique passé peut-être une tâche complexe. En effet, le personnage n'était pas présent lorsque l'horreur s'est produite. Même si cette femme a l'impression d'avoir vu ce qui s'est passé le 6 août 1945 grâce au musée ou grâce à des reconstitutions qui peuvent certes avoir été « faites le plus sérieusement possible », l'homme dit très bien qu'elle n'a « rien vu à Hiroshima, rien ». [...]
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