Héros littéraires, ressemblance avec le lecteur, défauts qualités, antihéros, Albert Camus, Le Rouge et le noir, Julien Sorel, individualisme, La Peste, Mme Bovary, Voyage au bout de la nuit
Le héros constitue le plus souvent le centre du roman autour duquel se développe l'histoire, mais aussi c'est à travers lui que les caractères humains vont être amenés à être mis en valeur ou fustigés, dénoncés pour ce qu'on appelle les "antihéros". Et tout au long du Rouge et le Noir, la citation de Albert Camus s'applique bien à Julien Sorel, car malgré tous ses défauts, il est allé au bout de ses tentatives avec ses échecs et ses réussites même si ça lui a été fatal.
[...] Leur univers n'est ni plus beau ni plus édifiant que le nôtre. Mais eux, du moins, courent jusqu'au bout de leur destin et il n'est jamais de si bouleversants héros que ceux qui vont jusqu'à l'extrémité de leur passion ». Vous discuterez cette affirmation à partir notamment de votre lecture du Rouge et du Noir, sans vous y limiter. Le héros constitue le plus souvent le centre du roman autour duquel se développe l'histoire, mais aussi c'est à travers lui que les caractères humains vont être amenés à être mis en valeur ou fustigés, dénoncés pour ce qu'on appelle les « antihéros ». [...]
[...] Oui la politique est liée, car bien souvent des œuvres ont fait scandale, car les personnages de Roman représentaient des idées contraires au pouvoir et ont souvent au cours des siècles censuré comme Mme Bovary. Or même si ces œuvres n'étaient pas bien vues par les contemporains, on retrouve la prise de position de l'auteur à travers leurs personnages que ce soit Stendhal sous la restauration, E.Zola sous le Second Empire et durant le XXe siècle l'anticolonialisme de André Malraux et de Jean-Paul Sartre,la révolte et le pacifisme chez Albert Camus. II) Cependant, il ne faut pas oublier les limites de ce rapprochement Héro -Auteur- Lecteur. [...]
[...] De plus certains comme Jean-Paul Sartre font le choix de raconter leurs vies et de faire leurs autobiographies dans Les mots ou comme dirait Simone de Beauvoir : « Ma vie c'est mon œuvre ». Dans une autre mesure,on peut ressentir du vécu dans ce que subissent ou réussissent les Héros ; en effet le mépris de Classe que subit Julien Sorel et le faite de ne pas pouvoir monter dans la société, cela peut être ressenti dans notre Pays encore aujourd'hui ou partout ailleurs et peut être aussi que se qui se ressentent haï par leurs Pères peuvent s'identifier à Julien Sorel. [...]
[...] En effet le lecteur va se satisfaire d'une œuvre pour le talent d'écriture de l'auteur et pour la beauté de la langue. Aussi s'il va aimer l'œuvre, car il s'est attaché à tel personnage, il peut tout autant et c'est plus rare, mais aimer détester et qu'il lui ressemble ou pas un autre personnage. Et que Julien Sorel nous ressemble ou pas, on peut apprécier son courage et déplorer le fait qu'il soit victime d'une société ou nous réjouir de sa condamnation, car elle est à nos yeux méritée. [...]
[...] En effet comme le dit Camus dans sa citation : « Eux vont jusqu'au bout de leurs destins et jusqu'au bout de leur passion ». Or « les Romanciers sont des illusionnistes » comme dirait Maupassant et même dans les romans les plus réalistes, les Héros traversent une trajectoire hors du commun, car l'inverse nous ennuierait. En effet, dans le Rouge et le Noir, même si nous ne vivons pas à son époque, mais aussi bien aujourd'hui ce type de carrière est improbable. Aussi, les Héros de roman vivent souvent à des époques différentes et Julien Sorel même si l'on peut ressentir les mêmes injustices à des moments, n'est qu'un produit d'une société aux yeux de Stendhal inégale et injuste propre à la période de restauration. [...]
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