Commentaire du texte de Benjamin Constant La guerre et le commerce.
[...] Benjamin Constant se montre anti-impérialiste et anticolonialiste. Il associe le commerce à la loi du plus fort. Il est le précurseur du concept de guerre économique que l'on retrouve de nos jours. Mais pourquoi parle-t-on de la guerre comme d'un concept antérieur à celui du commerce ? Il s'agira de confronter la guerre au commerce et d'en expliquer les fondements, les raisons et les conséquences à venir. La guerre Les premiers grands textes rapportent des guerres interminables et sanglantes ou des paix impossibles. [...]
[...] Mais ce dernier reste toujours combatif : c'est une nouvelle manière de combattre La généralisation du commerce ou la mondialisation qui adoucirait les mœurs se trouve contredite par ce qui est aujourd'hui l'empire américain qui n'est pas seulement politiquement mais aussi économiquement et culturellement dominant sur le monde. Conclusion La guerre et le commerce ont un point commun : celui de vouloir posséder ce que l'on désire. C'est la guerre qui est la loi du plus fort et le commerce, la seule alternative à la guerre. Certains idées originales de Benjamin Constant nous apparaissent plus comme telles parce qu'elles sont dépassées dans nos mœurs. Constant a eu une influence considérable sur la monarchie de 1831 et sur le droit public de nombreux pays, même des Républiques. [...]
[...] Le concept de guerre prend dès 1814, un nouveau tournant, celui de la guerre économique. II/ Le commerce Les philosophes ont l'habitude de présenter le commerce comme étant l'échange pacifique entre les hommes et symétriquement, la guerre comme un échange violent. Pour un philosophe, le commerce ne peut pas être conquérant. Il s'agira ici de définir cette notion, puis d'expliquer en quoi elle est postérieure à la guerre et enfin, de montrer le nouveau visage et le tournant qu'elle prend dans l'histoire. [...]
[...] Au XXIe siècle, le commerce reste, d'une part, une activité centrale de l'économie de plus en plus diversifiée et sophistiquée comme en témoigne la révolution de la distribution et, d'autre part, un moyen de développement. Même si la guerre n'a pas complètement disparue puisque désirer le bien du voisin est dans la nature même de l'homme, le commerce reste prépondérant de nos jours. [...]
[...] Le commerce, conséquence de la guerre Avec le commerce, la guerre tend à disparaître : le commerce semble être une alternative à la guerre. Peu à peu, il se produit une transformation des mentalités : le commerce se substitue à la guerre : Nous sommes arrivés à l'époque du commerce, époque qui doit nécessairement remplacer celle de la guerre, comme celle de la guerre a dû nécessairement la précéder. Le travail et les échanges sont source d'une certaine tranquillité et d'une aisance que la guerre ne peut pas assurer. [...]
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