La Grasse matinée, Jacques Prévert, 1946, souffrance de la faim, déshumanisation du personnage, colère, rage, journaliste, regard humain du poète, vagabond, poème
Jacques Prévert est un poète et scénariste français né en 1900 à Neuilly et a rendu l'âme en 1977 à Omonville. Auteur du recueil de poèmes paroles. Il devient populaire dans le monde francophone grâce à son vocabulaire familier et ses jeux de mots. Il est tout aussi célèbre grâce au cinéma où il a écrit plein de scénarios. Ma citation préférée de cet auteur est : il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple.
[...] La Grasse matinée – Jacques Prévert (1946) Jacques Prévert est un poète et scénariste français né en 1900 à Neuilly et a rendu l'âme en 1977 à Omonville. Auteur du recueil de poèmes « paroles ». Il devient populaire dans le monde francophone grâce à son vocabulaire familier et ses jeux de mots. Il est tout aussi célèbre grâce au cinéma où il a écrit plein de scénarios. Ma citation préférée de cet auteur est : il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple. [...]
[...] Cela va ainsi jusqu'au crime. Les associations de pensées et le brouillard des mots L'humanité n'y est plus à partir du moment où ses pensées sont remplacées par un brouillard de mots. Donc la définition de l'homme par Descartes ne tient plus. « Cogito ergo sum » : Je pense donc je suis. La montée de la colère et la rage De sa folie (« un brouillard de mots ») va venir la rage et la colère. Cela commence dès l'opposition entre lui et le monde (V.34 au V.39). [...]
[...] Le bruit d'un œuf qui se casse n'a rien de terr&iant. Mais pourtant, Prévert lui a rendue terrifiant en l'associant à la faim d'un homme au V.4 : « quand il remue dans la mémoire de l'homme qui a faim » À partir de tout ça, on ressent le sentiment de cet homme. L'homme a le sentiment que tout le bloque et l'empêche de manger. Point de vue méprisant du journaliste Par une ellipse (Rupture de temps dans le texte), on sort du point de vue de l'homme. [...]
[...] Par le lecteur, cet éloignement est vu comme une certaine hypocrisie de la part du journaliste puisqu'il avait été généreux envers le vendeur. Le regard humain du poète Si on prend du recul au récit pour comprendre le regard de l'auteur sur la situation, on se rend compte que le poème est polémique. Tout d'abord Prévert justifie le crime par la misère. On le remarque dès le V.52. On a alors une présentation d'un fait divers sur un ton journalistique, c'est-à- dire lourd et tragique. Ensuite, Prévert critique la société puisqu'il présente dans son poème une société de consommation. [...]
[...] On le voit notamment grâce à une accumulation qui commence au V.33 pour terminer au V.39. De cette accumulation, il pointe du doigt une société individualiste où l'homme est marginalisé. C'est à dire tout seul face à toute ces barricades qui constituent une société moqueuse. Conclusion À travers ce poème, Jacques Prévert nous montre un vagabond mourant de faim et obligé de tuer pour survivre. Ce poème prend ainsi une dimension polémique et dénonce une société capitaliste qui s'en fou du problème de la misère. [...]
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