La plupart des sujets tournent autour des grands problèmes littéraires. Le candidat devrait au préalable avoir réfléchi sur les principaux thèmes, avoir étudié les principales réponses apportées par les grands écrivains. En effet pour chaque problème littéraire, les écrivains proposent des réponses, qui concordent ou qui s'opposent, qui se complètent ou qui s'affrontent ; selon l'époque, selon les courants littéraires. Ainsi l'élève qui s'est familiarisé avec tous les grands problèmes littéraires ne sera jamais surpris par aucun sujet. Il devrait comprendre que pour le même problème, il peut y avoir plusieurs formulations de sujet.
Par exemple le sujet : Êtes-vous d'avis que « le poète vient d'une autre planète » ? et le sujet : « Le poète n'est pas différent des autres hommes ». Partagez-vous cette opinion ? ne sont pas en réalité différents. Le candidat qui a traité déjà le premier sujet devrait être capable de traiter le deuxième. Les deux sujets posent le même problème : l'identité ou la nature du poète.
Les sujets proposés au BAC posent des problèmes en rapport avec :
• L' AUTEUR : pour qui écrit-on ? Pourquoi écrit-on ? Comment écrit-on ? Quelle part l'autobiographie prend-elle dans l'œuvre ? etc.
• L' ŒUVRE ELLE-MEME : l'œuvre est-elle une pure fiction ? Quelle est la part de l'imitation et de la création ? Une œuvre doit-elle viser le vrai, le bon, le beau ? etc.
• LE LECTEUR : Que cherche-t-on dans la lecture ? Comment lit-on ? Quels effets produit la lecture d'une œuvre ? Etc.
[...] Ils doivent rester ds la vérité et la vraisemblance. C'est celui qui maîtrise l'art de l'action : l'art du tragique, du pathétique, du comique, du dramatique. C'est celui qui a l'art de créer des personnages, des types, des caractères, de peindre les mœurs, selon l'optique théâtrale la couleur locale. Ex : Molière a cré HARPAGON dont le nom est devenu le symbole de l'avarice ; Dom Juan de Corneille ? Symbole du séducteur. C'est celui qui a l'art de suggérer des idées par le spectacle même : Pbs philosophiques, vérités psychologiques, critique sociale 4 / L'OBJECTIVITÉ DE L'ECRIVAIN Un écrivain peut-il être objectif ? [...]
[...] Ici nous voulons parler simplement de la cellule élémentaire du développement : le paragraphe. Le paragraphe, c'est le plus petit ensemble de phrases orienté vers le sujet, et susceptible d'être détaché des autres idées, parce qu'il forme en soi un argument complet. Il comprendra une agrafe montrant son lien avec le sujet, une idée, un ou deux exemples analysés à la lumière de cette idée et une conclusion partielle. Il faut que ces éléments s'enchaînent harmonieusement. Enfin, il faut aller à la ligne lorsqu'on veut changer d'idée. [...]
[...] Ds le roman l'utilisation du moi se fait indirectement. Chateaubriand dit : On ne peint bien que son propre cœur en l'attribuant à un autre et la meilleure partie du génie se compose de souvenirs ex : Volupté de Sainte-Beuve. L'écrivain doit être objectif, impersonnel. C'est le cas du réalisme ds la prose et du Parnasse pour la poésie. Flaubert écrit : L'artiste ne doit pas plus apparaître dans son œuvre que Dieu dans la nature Il doit s'arranger de façon à faire croire à la postérité qu'il n'a pas vécu Cette attitude est une réaction contre les abus du sentiment des poètes comme MUSSET ou LAMARTINE. [...]
[...] Car quelque soit son inspiration, l'artiste va tjs s'interroger sur les pbs de procédés et des règles. Sans les règles la littérature devient un désordre monstrueux. Cependant, elles ne doivent pas se retourner contre l'artiste. Les grds poètes sont ceux qui sans négliger les règles, arrivent à une indépendance à leur égard. POUR QUI ECRIT-ON ? À qui est destinée l'œuvre d'art ? A l'écrivain lui-même ou au public ? L'écrivain écrit pour lui-même pour se remettre en question. Il porte sur sa personne un regard critique par le biais de la littérature. [...]
[...] Pour les règles : la règle revêt une grde importance. L'art est un métier qui impose des règles qu'il faut respecter. Pour les classiques, il est impossible de plaire sans les règles. Ceux-ci au théâtre exigent qu'on respecte les règles de la bienséance (pour ne pas choquer le public) et la règle des trois unités (unité de temps, d'action et d'espace). MUSSET disait : les règles ne sont que le résultat des calculs qu'on a faits sur les moyens d'arriver au but que se propose l'art. [...]
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