Objet sans valeur esthétique : les objets tel le baromètre à capucins de la pension vauquer, les curés de plâtre de
[...] Le pari est de faire quelque chose avec l'inessentiel. Ce goût du roman pour les existences neutres se retrouve, après Flaubert et Stendhal, chez l'écrivain contemporain François bon et son roman Daewoo. L'auteur écrit au début de ce texte : son désir de lutter contre l'effacement, faire face contre l'effacement même Il entreprend de rendre à la vie ces ouvrières oubliées. L'auteur recueille les témoignages de celle-ci est réécrit leurs propos. Il fait en sorte que ces femmes sortent du silence politique, médiatique, intellectuel. [...]
[...] La rigueur mathématique dont fait preuve l'auteur manifeste la prétention du roman à la rigueur tout autant mathématique que poétique. Conclusion partielle transition Synthèse de la partie précédente, amorce de la suivante. Le roman ne se renonce-t-il en se hissant sur des hauteurs philosophiques ou poétiques, pourquoi ne pas faire stricto sensu de la philosophie ou de la poésie? En effet le roman, à cause de l'abstraction, risque de devenir indigeste voire d'être une pure gesticulation virtuose. Faut-il alors renvoyer le roman vers les contingences ? [...]
[...] Dans la tragédie où on trouve du trouble on rougit on pâlit on pleure mais le corps reste extrêmement pudique. Avant Baudelaire et son travail sur la synesthésie, la poésie n'a pas d' odeur Le roman n'a pas eu ces pudeurs et convoque le goût, le toucher, et même l'odorat sens par excellence non noble. Cf . L'indéfinissable odeur de pension de la pension vauquer. Cf . L'odeur de graillons de la gargote de l'assommoir. Cet intérêt pour des sens aussi que intellectuels rend le roman suspect. [...]
[...] Cependant il faut dire que la majorité des romans de Balzac et sont des romans de moeurs. Pourtant il est indéniable que Balzac avait fort à coeur de valider ses écrits à l'aide de la science. Auguste Comte, Taine (la triade milieu race moment), et Bernard sont les trois fées penchées sur le berceau de l'oeuvre de Zola et lui apportant leur caution. Cette revendication de la pensée philosophique est souvent relayée par les personnages. Les personnages deviennent les porte-parole de l'auteur penseur. [...]
[...] Il a été constamment en attaqué et critiqué relativement à son supposer manque de prestige et d'intellectualité. Les classiques faisaient du roman un genre frivole et dangereux socialement. Les sujets sérieux étaient à cette époque réservée à la tragédie : Corneille et le politique, Racine et la condition humaine. L'autre ligne ou le roman est attaqué par les classiques est le manque de règles normatives. Il est donc de par ce fait en dehors des arts reconnus. De plus, selon Boileau entre autres, le roman n'a pas de style (Boileau attaquait le roman précieux). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture