L'identité et la culture provençale ont été portées par des hommes restés célèbres tel qu'Alphonse Daudet, Jean Giono, Marcel Pagnol, Emile Zola ou encore Paul Cézanne. Mais avant eux, c'est Frédéric Mistral qui s'en fera le chantre. Frédéric Mistral est un écrivain et un poète français du milieu du XIX : il est né en 1830, au pied des Alpilles, et meurt l'année où commence la Première Guerre Mondiale. En Provence, il est celui qui a ravivé une langue et des traditions en perdition, car à cette époque est menée partout en Europe une entreprise d'affirmation des identités nationales qui combattent les particularismes régionaux. Elle passe en France par l'interdiction du patois dans les écoles et par la conscription, qui réunit les français de toutes les régions de France au service de la Nation.
[...] Mais avant eux, c'est Frédéric Mistral qui s'en fera le chantre. Frédéric Mistral est un écrivain et un poète français du milieu du XIX : il est né en 1830, au pied des Alpilles, et meurt l'année où commence la Première Guerre Mondiale. En Provence, il est celui qui a ravivé une langue et des traditions en perdition, car à cette époque est menée partout en Europe une entreprise d'affirmation des identités nationales qui combattent les particularismes régionaux. Elle passe en France par l'interdiction du patois dans les écoles et par la conscription, qui réunit les français de toutes les régions de France au service de la Nation. [...]
[...] Le Félibrige restera l'école littéraire française ayant le plus de portée. En définitive, malgré son conformisme, ses poncifs et sa facile dégradation folklorique, le Félibrige a largement atteint les objectifs premiers qu'il s'était assigné B. Au-delà de la Provence, au nom de l'héritage latin du provençal : Après Mistral, le Félibrige étendit considérablement son influence, faisant des adeptes non seulement en Provence, mais aussi dans tout le sud ouest de la France, et même en Catalogne. De plus, la croissance de la basse Provence littorale et marseillaise, qui, à la fin du XIXe siècle, s'alimente à d'autres sources dont l'immigration italienne favorisera cette ouverture aux autres langues latines. [...]
[...] De là le caractère dominant de l'éloge nostalgique du passé et du rural. Sur la Provence réelle, les félibres n'ont pu marquer une influence qu'en un seul secteur : celui des fêtes traditionnelles, maintenues et parfois restaurées. Mais cela s'est fait car l'on pouvait adapter ces fêtes provençales à toutes les convictions politiques, et même les faire contribuer à l'essor du tourisme. Conclusion Quelque opinion que l'on ait du poète, de l'homme, de sa pensée, une chose est certaine : à partir d'une inspiration étroitement provençale, de l'amour porté à une terre et à une patrie idéalisée, Mistral a créé une poésie de portée universelle dont les traductions dans toutes les langues, du français au japonais, portent témoignage. [...]
[...] Economiquement, ce second empire est comme partout en France bénéfique à l'industrie. Le chemin de fer est relié à Lyon et à Paris puis à Nice en 1864, le département des Alpes Maritimes se complète de Nice, donnant naissance à une zone d'accueil pour les séjours de santé et les plaisirs mondains inaugurant la première vocation touristique de la région. En forçant un peu les choses, on pourrait dire que ce qui restait de Provence a tendu à se partager entre une puissante région marseillaise et une Provence intérieure relevant du désert français Mais ce déracinement trop important et trop rapide commence à pousser les citadins à vouloir retrouver leurs traditions. [...]
[...] Il dit de lui Un grand poète épique est né un vrai poète homérique Ce poète villageois de Maillane correspondait parfaitement aux idées du Lamartine d'après 1848 et du romantisme du peuple En réalité, si Lamartine ne se trompait pas sur le caractère épique de Mistral, il se trompait sur le poète villageois car Mistral était déjà ce qu'il voulait être : le poète d'un peuple. Tu es d'un autre ciel et d'une autre langue, mais tu as apporté avec toi ton climat, ta langue et ton ciel ! Mistral et la préservation de la spécificité provençale : A. La création du Félibrige : En 1854, Mistral fonda près d'Avignon une école littéraire, le Félibrige avec six autres jeunes poètes, sous la direction de Roumanille. [...]
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