Jean-Paul Sartre (1905-1980) entre, en 1924, à l'Ecole normale supérieure, où ses amis se nomment Raymond Aron, Paul Nizan. En 1943, Les Mouches connaît un grand retentissement et Sartre, à la Libération, va devenir un écrivain célèbre, bien que sa grande œuvre philosophique L'Etre et le Néant (1943), n'ait connu que peu de succès. Sartre quitte l'enseignement en 1945. Il se consacre à l'écriture et fonde, avec Simone de Beauvoir, sa compagne, et Maurice Merleau-Ponty, la revue des Temps Modernes, politiquement très engagée. A partir de 1950, Sartre se rapproche du Parti communiste dont il est un " compagnon de route " critique et avec lequel il rompra totalement en 1968, lors de l'invasion de la Tchécoslovaquie. De 1950 aux années 60, Sartre approfondit remarquablement la théorie marxiste (Critique de la raison dialectique, 1960).
[...] D'où pour lui, il faut renoncer p.267 : il donne son avis, il dit ce qu'il ferait à la place de Ponge : refus d'adhérer à son approche. Donc au final p.270. Il se veut mieux comprendre les œuvres, de façon métaphysique, en comprenant les motivations existentielles des auteurs. Troisième partie : Ponge sur lui-même Courte biographie Retour à Paris après la Libération. Dirige les pages littéraires de la revue Action (hebdomadaire du Parti communiste). Rupture avec le Parti communiste en 47. Départ en Algérie en décembre 47. [...]
[...] Sartre : volonté de l'auteur de créer une chose ! Le mot devient un absolu. Mais l'épaisseur sémantique a du chercher à désigner elle aussi, pour avoir un sens. Ainsi il faut des objets, des choses, même humaines : d'où p.234 le comportement humain vu comme instinct. Sartre explique comment Ponge traite de l'action humaine (notion qui lui est chère). Il faut enlever à toute chose ses significations trop humaines mais : idéal illusoire : p.236 rage de l'expression p.77). [...]
[...] Deuxième partie : analyse Sartrienne de l'œuvre de Ponge Prises de vue pour saisir un sens : il s'attache à la motivation de l'auteur. Mais idées préconçues ? Homme absent par ses projets mais présent dans ses entreprises : p.258. D'où critique : réduction des hommes et mise en valeur des choses (p.260) : dégradation de l'humain. P.261 : Ponge induit en nous l'hésitation pour déshumaniser les sentiments humains. Autre critique : volonté de pure observation mais aide de la science (p.262) : contradictions internes. Pas observation naïve mais parti pris matérialiste, expliqué par Sartre par l'angoisse de Ponge liée à l'ordre social. [...]
[...] ) Donner à jouir à l'esprit humain Non pas seulement donner à voir, donner à jouir au sens de la vue (de la vue de l'esprit), non ! Donner à jouir à ce sens qui se place dans l'arrière-gorge : à égale distance de la bouche (de la langue) et des oreilles. Et qui est le sens de la formulation, du Verbe. Ce qui sort de là a plus d'autorité que tout au monde : de là sortent la Loi et les Prophètes. Francis Ponge, My creative method Bibliographie Jean-Paul Sartre, Situations L'Etre et le Néant. [...]
[...] Il est fondamentalement liberté et transcendance. La phénoménologie Sartre empruntera beaucoup à la méthode phénoménologique. C'est d'abord une méthode qui vient de Husser. Elle ne nomme pas le contenu, la nature des objets sur lesquels porte la recherche mais la façon dont celle-ci est menée. Rappelons que la phénoménologie se veut une " science rigoureuse Elle est la science des phénomènes c'est-à-dire de ce qui apparaît dans l'expérience. Il faut décrire la façon dont les choses se donnent à la conscience, la façon dont elles apparaissent. [...]
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