La Fontaine, littérature, politique, Fables, poète politique, fabuliste animalier
XVIIe siècle : contemporain de Molière. 1621-1695. Il a été victime de sa popularité du fait de l'usage scolaire qui a été fait de ses fables, ce qui a mené un certain nombre d'idées fausses ou réductrices, elles sont au nombre de 3. La fontaine comme poète politique.
1 idée reçue : la fontaine serait un auteur pour enfant, car la fable est un genre didactique qui s'adresse aux enfants. La fontaine est un adulte qui écrit pour des adultes. S'il y a une forme, la forme de la fable, il en fait quelque chose de tout à fait différent.
2e idée reçue : il serait exclusivement un fabuliste. C'est quelqu'un qui a touché à tous les genres, notamment aux contes, aux romans.
3e idée reçue : il serait un fabuliste animalier, vrai, mais pas exclusivement. Beaucoup de ses fables mettront en scène des personnages humains.
[...] Ce que l'on appelle la fable était la mythologie. Donc la fable par son nom même nous place déjà dans le domaine de l'imaginaire, de ce qui n'est pas vérifiable. La référence antique C'est un grand lecteur. Dans ses lecteurs il y a des auteurs grecs et latins (les anciens). Il prend le partie des anciens. Il lit les auteurs fabulistes de l'antiquité. Au Vie siècle avant JC, les fables sont en proses, brèves, sans prétention poétique et visant simplement à illustrer une morale. [...]
[...] Il revendique les droits de l'imaginaire et se veut poète à part entière. L'évolution des fables Il trouve dans les fables son véritable terrain. C'est finalement un écrivain assez mature qui émerge sur la scène littéraire avec ce genre traditionnellement réservé aux enfants. Le premier recueil date de 1668, quelques années après le DJ de Molière, est comprend 6 livres de 1 a 6. La fontaine se présente comme quelqu'un qui a choisi et a mis-en vers les fables des hommes. [...]
[...] - La violence : le lynchage : Diakité dans l'ouvrage de Kourouma fait état d'une sorte de lynchage : c'est la forme radicale. - Bâtardise. L'ouvrage de Kourouma n'est pas optimiste. La position la plus évidente pour celle qui est de Kourouma est le cynisme moral. Dans l'univers littéraire en tant qu'il aborde la politique nous nous trouvons en général devant deux positions, celle de l'idéalisme moral et le cynisme moral que nous avons chez La Fontaine. Cela permet d'expliquer la sévérité de Rousseau par rapport à La Fontaine car il le considère comme un cynique. [...]
[...] Dans 3 fables sur 4 la violence est explicite parenté avec Kourouma. La Fontaine n'est pas aussi désespéré il a lui-même un idéalisme politique, son cynisme moral ne va pas jusqu'à ne pas souhaiter le pouvoir exemplarisé par l'olympe ou pas le lion et cet autre pouvoir auquel il appartient le monde des arts et des lettres. Simonide préservé par les Dieux : Réécriture, l'amplification par la fontaine d'une légende qui remonte à l'antiquité. Légende à mi-chemin de l'histoire car cela concerne un personnage réel qui était un orateur Simonide de Céos. [...]
[...] car une injure a été faite et le dieu venge son frère. Donc il y a bien une faute supposée ou réelle qui est une transgression. Accusation c'est-à-dire causalité fautive c'est-à-dire en générale une transgression. Transgression d'Agamemnon, Transgression d'Œdipe. Le terme de crime étymologiquement est apparenté au mot Krisis c'est à dire quelque chose qui met en jeu la différence. Krimein : distinguer, racer un trait différentiel entre quelque chose et autre chose. C'est-à-dire que la discrimination relève de la même logique. [...]
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