Les Fleurs du mal, Tableaux parisiens, A une passante, Charles Baudelaire, 1857, rencontre fugitive, forme d'idéal, mal du siècle, romantisme, perspective mystique, espérance, commentaire de texte
Le 19e siècle est marqué par une multitude de régime politique, il annonce le mal du siècle initié par les romantiques. C'est dans cette ambiance instable que naissent les poètes maudits dont Baudelaire fait partie. Ces poètes rejettent les valeurs de leur société avec une conduite provocante et dangereuse. Il y a aussi lors de ce siècle une succession de courant littéraire. Au romantisme se succèdent parnasse, réalisme et naturalisme.
[...] Les Fleurs du mal, Tableaux parisiens, A une passante - Charles Baudelaire (1857) : comment Baudelaire évoque-t-il à travers une rencontre fugitive une forme d'idéal ? Le 19e siècle est marqué par une multitude de régime politique, il annonce le mal du siècle initié par les romantiques. C'est dans cette ambiance instable que naissent les poètes maudits dont Baudelaire fait partie. Ces poètes rejettent les valeurs de leur société avec une conduite provocante et dangereuse. Il y a aussi lors de ce siècle une succession de courant littéraire. [...]
[...] La beauté absolue relève forcément de l'amour. Cette femme est rapportée à une statue ce qui la rend étrange, pas de ce monde, beaucoup plus puissante pour la réaction homérique du poète. II. La réaction du poète A. Le trouble sensible Il s'agit d'abord de la présence évidente de ce fameux « moi je » qui est en opposition totale avec la puissance évocatrice de la beauté de cette femme. Ce « moi je » tourne l'attention du lecteur vers la réaction émotionnelle du poète. [...]
[...] Il est très dense dans son désespoir contenu, il y a un désespoir sous-jacent. On y trouve aussi le thème romantique de la femme messagère de l'idéal qui chez Baudelaire est très souvent spirituel et toujours esthétique. On perçoit dans ce poème l'amour fou que porte Baudelaire aux femmes qui ouvrent la voie de l'inconnu. Pour lui la femme est une déesse elle est inaccessible. On peut faire un parallèle avec la femme représentant l'idéal de la beauté dans le mythe de pygmalion. [...]
[...] On a une allitération en S en sifflante et allitération en T en dentale marquant quelque chose d'assez dur « la rue assourdissante autour de moi hurlait » ; le vers est aussi durci par deux hiatus. Ce premier vers dans sa manière d'être écrit est très significatif il marque l'enfer sonore dans lequel vit Baudelaire. B. L'harmonie de la passante Après cet enfer épouvantable on a plus de son, plus rien on a juste une caméra qui fait un lent voyage sur cette femme qu'on suit et que l'on voit de loin. L'apparition de la passante se fait dès le 2e vers « longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse ». [...]
[...] Il a deux idées majeures : le thème de la rencontre et le thème de la tourmente de la ville dans lequel on peut rencontrer la beauté. Je vais maintenant procéder à la lecture. Vous m'avez demandé de travailler sur la problématique : comment Baudelaire évoque-t-il à travers une rencontre fugitive une forme d'idéal ? Afin de répondre à cette problématique, il me semble pertinent d'évoquer tout d'abord la rencontre, puis la réaction du poète et enfin la perspective mystique. I. La rencontre A. [...]
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