Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal, Charles Baudelaire, 1861, quatrains, alexandrins, conditions de vie, société du 19e siècle, romantisme, commentaire de texte
Ce poème est tiré de la section "Spleen et Idéal", du recueil Les Fleurs du Mal, écrit par Charles Baudelaire, et sorti en 1861. Baudelaire se situe dans un mouvement de romantisme dit attardé, mais aussi de symbolisme. Le recueil dispose de plusieurs sections, dont "Le Vin", composé de 5 textes et dont est tiré "Le vin des chiffonniers". Il s'agit d'un poème composé de 8 quatrains d'alexandrins, avec des rimes alternées, ce qui donne un rythme équilibré au texte. On se demandera ici en quoi Baudelaire représente le vin comme un sauveur des conditions de vie misérables.
[...] Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal - Charles Baudelaire (1861) Ce poème est tiré de la section « Spleen et Idéal », du recueil Les Fleurs du Mal, écrit par Charles Baudelaire, et sorti en 1861. Baudelaire se situe dans un mouvement de romantisme dit attardé, mais aussi de symbolisme. Le recueil dispose de plusieurs sections, dont « Le Vin », composé de 5 textes et dont est tiré « Le vin des chiffonniers ». Il s'agit d'un poème composé de 8 quatrains d'alexandrins, avec des rimes alternées, ce qui donne un rythme équilibré au texte. [...]
[...] Le vin est symbolisé dans ce poème comme une richesse qui permettra à l'homme de supporter tous les malheurs du monde, il trouvera grâce au vin le courage pour continuer à amasser des chiffons, à vivre, et y trouvera un espoir pour échapper à sa propre misère. Le vin est donc une façon pour les pauvres de vivre pleinement leur vie, même si ce n'est qu'un paradis artificiel. On a pu voir comment le vin peut faire oublier l'existence misérable des chiffonniers et du bas peuple parisien du 19e siècle. Ce vin présenté comme un sauveur ne présente seulement ces vertus qu'au moment de l'ivresse, toutefois ceci n'est qu'une illusion. [...]
[...] Les vertus que le vin peut apporter Après avoir étudié le décor peu idyllique dans lequel se passe toute cette agitation, on va maintenant s'intéresser à la description de Baudelaire sur l'humanité. Le choix du mot « humanité » peut désigner les hommes, mais aussi leur capacité à être humain, on peut donc s'interroger sur le sens que Baudelaire veut donner à son poème. Le verbe « grouille » un verbe d'action plutôt péjoratif, renvoie cependant une métaphore négative, donnant une image d'insectes, comme des fourmis dans un terrier par exemple. [...]
[...] Baudelaire donne dans ce poème une version noire du monde, du décor en passant par les gens, et notamment le chiffonnier. Le vin semble cependant apparaitre comme un sauveur, ce que nous allons étudier dans cette seconde partie. Nous allons désormais nous intéresser à la figure symbolique du vin, et en quoi il constitue une porte de sortie de l'existence misérable des chiffonniers. Il révèle d'abord que le chiffonnier poursuit des rêves de gloire, ce qui semble l'émanciper de sa réelle condition. [...]
[...] Le dernier vers du premier quatrain « L'humanité grouille en ferments orageux » continue à renvoyer au lecteur une image négative de ce décor. C'est d'abord la première notion « d'humanité », dans le lieu froid et désert décrit par Baudelaire. La suite du vers continue sur cette impression sombre avec les « ferments orageux » qui nous donnent une précision temporelle négative, puisque ces « ferments » entretiennent les « orages » qui font rage dans le « vieux faubourg ». Les ferments peuvent faire penser à la fermentation, peu séduisante, mais qui conduit au processus de la création du vin, dont on parlera dans une seconde partie. [...]
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