Fleurs du mal, Charles Baudelaire, spleen, maladie morale, vices, fleurs fanées, beauté, symbole de la femme, solitude, Gustave Bourdin, mal social, société bourgeoise
Le Mal représente la maladie morale du poète qui a un goût pour la souffrance et le dégoût, puis qui par la suite va plonger dans le Spleen. En effet, Baudelaire n'hésite pas à faire des descriptions de choses horribles et répugnantes sans aucune retenue. Une citation est bien représentative de ce que les gens pouvaient penser de l'état mental de Baudelaire : "Ce livre est un hôpital ouvert à toutes les démences de l'esprit", article de Gustave Bourdin, Le Figaro.
[...] Il est d'une part ce qui s'oppose à la Beauté, tout en lui étant matière première J'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or . Mais il est d'autre part issu de l'Ennui, cette enveloppe qui immobilise le poète, l'empêchant d'accéder à l'Idéal. Le titre de l'œuvre est dans cette optique, lui-même étant un oxymore : Les Fleurs du mal sont le symbole trouble et inquiétant de cette Beauté douloureuse. Baudelaire est un alchimiste Il arrive à manipuler les choses les plus laides afin de les rendre belles. [...]
[...] Les fleurs fanées En voulant atteindre l'Idéal et donc la Beauté, Baudelaire dérive et tombe finalement dans Le Spleen, c'est le Mal. Le temps étire le Spleen et prolonge la douleur, il est identifié par le poète comme l'Ennemi Ô douleur ô douleur Le Temps mange la vie. C'est dans la section Révolte que Baudelaire s'éloigne le plus de Dieu, amplifiant le pouvoir du Mal jusqu'à La Mort . On peut ainsi constater qu'il y a une chronologie dans ce recueil, puisqu'il commence par la naissance avec Bénédiction et s'achève par la mort avec Le voyage , cependant, dans ce dernier poème, la mort est le signe d'un nouveau départ. [...]
[...] C'est celle qui va séduire Baudelaire dans Le Poison Tout cela ne vaut pas le terrible prodige. De ta salive qui mord. Qui plonge dans l'oubli mon âme sans remords . Elle est un pont entre le monde vicieux et soumis au Mal comme le montre une Charogne , et l'Idéal qui est une sorte de paradis luxurieux. Satan est in - clus dans le corps du poète, initiateur du Vice, de l'Ennui, et du désespoir, il symbolise le monde sur Terre telle que le perçoit Baudelaire comme dans le poème Les Litanies de Satan Père adoptif de ceux qu'en sa noire. [...]
[...] Dans le poème Le Soleil , nous apprenons que Baudelaire écrit ses poèmes tout seul, Je vais m'exercer seul à ma fantasque escrime . Nous retrouvons dans L'Albatros cette même fonction du poète, prince des nuées, [ . ] exilé sur le sol au milieu des huées. Cela incarne la société bourgeoise qui a rejeté Baudelaire et qui le laisse seul dans un monde où il n'a pas sa place. Ses angoisses et sa chute sont des partis clés du Spleen, c'est là que le poète souffre le plus et abandonne son combat: le Mal l'emporte. [...]
[...] Une citation est bien représentative de ce que les gens pouvaient penser de l'état mental de Baudelaire Ce livre est un hôpital ouvert à toutes les démences de l'esprit , article de Gustave Bourdin, Le Figaro. Sadisme de l'auteur qui reprend l'image de la femme fleur pour l'attribuer à une charogne comme une fleur s'épanouir . Dans Causerie , la femme représente la souffrance physique, elle est le Mal saccagé, Par la griffe et la dent féroce de la femme. Ne cherchez plus mon cœur ; les bêtes l'ont mangé. Il a recours dans Une Charogne à un vocabulaire qui suscite l'horreur: charogne, carcasse, pourriture, puanteur . [...]
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