Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire, tout peindre, tout mettre à nu, jeunesse malheureuse, descente aux enfers, relations lesbiennes, oeuvre censurée, mal métaphysique
Le mot poésie provient du grec et signifie créateur. Sa définition est vaste, elle dépend particulièrement des auteurs ainsi que de la période historique. Par son étymologie, on peut donc qualifier le poète de créateur. Baudelaire est un poète du XIXème siècle, c'est l'un des pionniers de la modernité poétique. Ce dernier est le fondateur du mouvement symboliste, mais on peut également le rattacher au parnasse et au romantisme, qui sont dominants au XIXème siècle. En 1857, Baudelaire publie « Les Fleurs du Mal », son oeuvre la plus connue, où on y trouve l'influence de ces trois mouvements. On lui reproche dans ce recueil « de tout peindre, de tout mettre à nu ».
[...] Par ailleurs le recueil représente la descente aux enfers de l'auteur. On retrouve le succès du spleen à la fin de la section spleen et idéal , plus particulièrement dans l'ennemi où le poète aborde sa jeunesse malheureuse et évoque son manque d'inspiration qui provoque de l'angoisse face au temps. Le spleen gagne de surcroit dans alchimie de la douleur , puisque le poète échoue dans son alchimie et devient le plus triste des alchimistes . Le mal, la laideur, prennent une place importante dans l'œuvre principale de Baudelaire. [...]
[...] Baudelaire sait aussi écrire le beau La femme dans les Fleurs du Mal est un moyen pour l'auteur d'atteindre un idéal. Nonobstant, il est vrai qu'elle peut amener l'auteur au spleen comme dans Les métamorphoses du vampire . Dans le cas où elle l'amène à l'idéal, on ne retrouve aucune forme de mal ou de laideur dans le poème. Trois femmes en particulier amènent ce poète à l'idéal, chacune représente un cycle. Il y a d'abord Jeanne Duval, la métisse qui représente la sensualité, l'exotisme. [...]
[...] Il n'est pas le seul auteur à utiliser ce procédé, on le retrouve chez Ponge dans son recueil Le parti pris des choses , notamment dans le poème le pain . Victor Hugo l'utilise également dans son poème j'aime l'araignée, j'aime l'ortie . Or, contrairement à Baudelaire, ces deux auteurs utilisent l'alchimie pour faire ressortir du trivial le beau. La ville est un moyen pour le poète maudit, de mettre en avant les plus démunis, les pauvres, et ainsi que le trivial et l'horreur de Paris. [...]
[...] Parmi ces œuvres censurées, on trouve Lesbos et Les femmes damnées qui abordent des relations sexuelles lesbiennes, ce qui est contraire à la morale commune de l'époque. Il y a aussi parmi les œuvres censurées, bijoux qui évoque comme les deux autres la sexualité d'une femme, celle-ci est recouverte de bijoux, et prête à se donner à Baudelaire. Les figures maléfiques et sataniques prennent également une place importante. En effet, Baudelaire dédie une section entière à Satan. Celle-ci est nommée Révolte , elle aborde le fait que l'auteur se réfugie auprès de Satan pour échapper à son spleen. [...]
[...] C'est d'ailleurs l'un des premiers à en faire l'usage et il va inspirer de nombreux poètes. C'est pour cela qu'il est considéré comme le fondateur du mouvement symboliste. On retrouve des correspondances dans Correspondances , mais aussi dans La Chevelure où il associe la belle chevelure de la femme à la beauté. Dans Parfum exotique , il fait une association avec l'odeur du parfum de la femme. Le rêve, l'exotisme sont des thèmes des Fleurs du Mal . Effectivement, l'auteur quand il avait vingt ans a vécu un an sur une île. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture