La plupart des historiens pensent que les Mayas sont les descendants des Olmèques dont un groupe s'est séparé vers 1500 av. J.C. puis est venu s'établir dans le Yucatán donnant naissance à la civilisation maya.
La civilisation Maya est la plus avancée de l'Amérique pré-colombienne peuplant le Mexique du sud et l'Amérique Centrale entre 600 av. Jésus-Christ et 900 ans de notre ère. Son apogée se situe entre le VIIIème et le IXème siècle. La ville de Tikal, la capitale maya, comptait alors 45 000 habitants, les autres cités importantes étant El Mirador, Palenque, Copán, Tonina et Bonampak. Les mayas possèdent un système sophistiqué d'écriture hiéroglyphique, des connaissances avancées en mathématiques et en astronomie et ils sont à l'origine du calendrier Tzolkin, qui est de 260 jours.
Les Mayas occupent 400 000 km² et s'éparpillent dans des cités-États dominées par de gigantesques pyramides. Chacune des cités-États forme un petit royaume en soi, lesquelles se font souvent la guerre. Les mœurs, les coutumes sociales, les rites religieux et les langues se ressemblent, mais ne forment aucune unité. Cet éparpillement à la fois géographique et social a favorisé leur déclin après l'an 900 et ils subirent le joug des Aztèques ou Toltèques.
La mythologie de ce peuple est très riche mais peu connue car bien que l'État Maya se soit effondré 600 ans avant l'arrivée des conquistadors espagnols, les vestiges de la culture Maya subsistent encore. La plupart de leurs livres et de leurs écrits ont été détruits par les Espagnols dans les années 1500 et seuls quatre codex sont parvenus jusqu'à nous. Le peuple maya est constitué d'un panthéon complexe de dieux principaux et secondaires et de nombreux prêtres au service des divinités. Ces derniers étaient craints et vénérés par le peuple tandis que leur influence se faisait sentir sur toutes les classes sociales. Les Mayas croient en une vie après la mort et les actions du défunt dans sa vie terrestre supputent sa destination au paradis ou aux enfers.
Il existe aussi des livres qui ont été écrits après la conquête espagnole comme le Popol Vuh. Il s'agit d'un document historique, littéraire et religieux très important concernant le peuple Maya-Quichés et il est souvent considéré comme la « Bible » d'un peuple qui, avant Christophe Colomb, fut parmi les plus civilisés du Nouveau Monde. Ecrit dans la langue Quiché en caractères latins, on l'a longtemps attribué à un certain Diego Reynoso. Il fut en fait découvert à la fin du XVIIème siècle à Santo Tomas Huila par le frère Francisco Jiménez qui le traduisit en espagnol.
La lecture du Popol Vu pousse à s'interroger sur la représentation de la femme dans la société maya et sur son rôle. L'étude approfondie des figures féminines permet alors de s'interroger sur une éventuelle corrélation avec les mythologies et religions qui lui ont succédées.
[...] De même que dans le Popol Vuh, il s'agit d'éviter la souillure des relations sexuelles Une autre des représentations de la femme est celle de la séductrice. C'est Dalila qui assume ce rôle dans l'Ancien Testament, en séduisant Samson qui tomba amoureux. Elle le trahit lorsqu'il lui révéla le secret de sa force et coupa ses cheveux ce qui le rendit impuissant . Il fut capturé par ses ennemis, eut les yeux arrachés, fut jeté en prison et condamné aux travaux forcés. [...]
[...] Le peuple maya est constitué d'un panthéon complexe de dieux principaux et secondaires et de nombreux prêtres au service des divinités. Ces derniers étaient craints et vénérés par le peuple tandis que leur influence se faisait sentir sur toutes les classes sociales. Les Mayas croient en une vie après la mort et les actions du défunt dans sa vie terrestre supputent sa destination au paradis ou aux enfers. Il existe aussi des livres qui ont été écrits après la conquête espagnole comme le Popol Vuh. [...]
[...] Son portrait[12] apparaît dans les pages du codex de Dresde consacrées aux éclipses. Elle serait, elle aussi, affiliée à une variante de la déesse de lune. De plus, elle est associée à la trompeuse déesse Xtabay, qui apparaissait la nuit aux jeunes gens, sous la forme d'une belle jeune femme aux cheveux longs pour les perdre dans les bois. Ceux qui arrivaient à revenir, devenaient fous de désir. En raison de son comportement malveillant, on la considère aussi comme une manifestation de Kisin, le Diable. [...]
[...] Elle est entourée par des symboles de mort et de destruction, un serpent enroulé sur sa tête, des os croisés cousus sur sa jupe et doigts et ongles d'orteils ressemblant aux griffes d'un animal[10]. Elle aurait aidé le Coal lors du déluge et elle était l'épouse d'Itzamna mais aussi de Kinich Ahau[11], deux divinités étroitement associées. IIxchel semble également avoir eu des fonctions plus bénéfiques. Elle était la déesse du tissage et de la médecine, à la fois guérisseuse et sage femme, ainsi que celle de l'enfantement (qu'on trouve également sous le nom Akhushtal). [...]
[...] La lecture du Popol Vu pousse à s'interroger sur la représentation de la femme dans la société maya et sur son rôle. L'étude approfondie des figures féminines permet alors de s'interroger sur une éventuelle corrélation avec les mythologies et religions qui lui ont succédées. I. Le Popol Vuh : un récit fondateur Fenêtre ouverte sur le monde maya Afin de mieux définir et exposer la place de la femme dans le Popol Vuh, il convient de présenter ses principales caractéristiques. [...]
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