Fiche de lecture andre gide les nourritures terrestres

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Résumé du document

Lorsqu'on lit Les nourritures terrestres d'André Gide, on est amené à se demander pour quelles raisons il a pu marquer toute la philosophie d'une génération et captiver la jeunesse de son époque. Pourtant, lors de sa parution en 1897, l'oeuvre a connu un succès modeste, critiquée par la majeure partie des intellectuels. Il faut dire que le roman de Gide a de quoi déconcerter plus d'un lecteur : sa prose lyrique et novatrice perturbe, tout comme ses descriptions sans fin des paysages ne séduisent pas, et sa philosophie hédoniste tranche avec les pensées de son siècle. Ainsi, Gide a créé une véritable rupture dans la littérature du XIXe siècle. Ce n'est seulement vingt ans après la parution du roman que le texte va commencer à attirer l'attention des lecteurs. Car en effet, bien plus qu'un livre provoquant, c'est une véritable célébration de la Vie que l'auteur nous offre.

A travers les huit livres qui composent Les nourritures terrestres, Gide va nous faire contempler les beautés de la terre, et tenter de nous faire apprécier chaque seconde de cette vie tellement enrichissante qu'est la nôtre.

Extraits

[...] Vu de profil, le visage d'Eve est composé de corps d'hommes et de femmes nus, côte à côte. Son menton montre un couple enlacé. Eve tient une pomme d'une main, le petit doigt levé, elle s'apprête à croquer le fruit défendu, l'air sereine, inconsciente de la catastrophe qu'elle va déclencher. Vanité maniériste. b). Les principaux thèmes L'Eau / la Nature: David Walter dit : il faut reconnaître ce rêve essentiel de l'eau vivante qui circule en l'être comme une sève Puisque l'eau plus que l'air nous donne immédiatement différente de ses températures variées l'air se transforme en liquide selon Gide car le liquide est ce qu'il y a de plus cher au niveau du tact : il enveloppe le corps et lui permet de lui transmettre les sensations de l'extérieur. [...]

[...] Un commun délire amoureux les relie. Le souffle qui les soulève, d'étape en étape, se fait plus pathétique. L'égoïste tentation de la sentimentalité, un instant insidieuse, se propose en La Ferme Abondances, Richesses définitives, Installations, Utilisation de la sensibilité, mais l'humide embûche est déjouée : et vers des étreintes plus étroites, plus âpres, plus positives, le livre bondit. La relation entre les personnages La notion de lecteur à venir fait son apparition dans ce livre. Nathanaël est un lecteur dont l'existence est imaginée. [...]

[...] Il circule dans une adoration sans cesse renouvelée. Rien ne peut le fixer. Il découvre en chaque beauté particulière la beauté de la totale harmonie. Et du jour où, dans les sables chauds, il connaîtra la présence de la mort, chaque instant procurera dans son existence la vertu magnifique d'un bienfait. La vie lui est désormais sauvage et de saveur subite et il se prend à aimer que le bonheur soit comme une efflorescence sur de la mort Gide admire Dieu, rejoint la pensée déiste, il croit en Dieu en tant qu'être divin et créateur mais il pense que la religion envenime et dénature notre croyance. [...]

[...] Son âme était ouverte. On l'accusait d'être égoïste car il avait la prétention de n'aimer point quelqu'un, il ne voulait priver personne de son amour et prêtait son amitié. - Ménalque thésaurise durant 15ans et entreprend une vie normale. Tout cela pour mieux repartir après a l'aventure. - Regroupement de nombreux poèmes, qui exprime les différents désirs des personnages. Celui ci étant perçu différemment selon les protagonistes Livre cinquième : - description de la vie passée lors du printemps et de l'automne. [...]

[...] A Oumach c'est l'aridité qui prédomine, Gide est choqué par cette nature desséché et ces arbres sans vie. Cette ville lui apprend aussi les us et coutumes Algérienne, dans les cafés maures ils consomment du Thé arabe. Touggourt est une ville multiple pour Gide, elle lui montre ce côté nomade des Algériens à cause du climat aride de cette région. Le désert qui l'irritait finit par le passionner. L'évocation du désert reflète l'opposition entre la chaleur et l'aridité d'une part et la langueur et la richesse organiques d'autre part. [...]