Molière, préciosité, Les précieuses ridicules, Les femmes savantes, superficialité, condition féminine
Depuis le XVIIe siècle, la condition féminine a bien évolué.
De nos jours un grand nombre de femmes accèdent à l'enseignement supérieur et peuvent occuper de hauts postes.
À l'époque, Molière se moquait des femmes qui avaient des prétentions scientifiques dans deux comédies : Les précieuses ridicules et Les femmes savantes.
Toutefois, peut-on comparer ou assimiler Philaminte aux petites grotesques Cathos et Magdelon qui essayent d'imiter les grandes dames et se font berner par des domestiques déguisés ? Les femmes savantes sont-elles des précieuses ridicules ? N'y a-t-il rien de légitime dans leurs revendications ? Comment Molière traite-t-il la préciosité ?
[...] Elles sont surtout naïves et c'est leur naïveté qui les rend ridicules en se faisant duper par Trissotin. Les femmes savantes ont des revendications précieuses. Elles se considèrent comme des femmes instruites, passionnées par la philosophie, la littérature et les sciences. Elles revendiquent l'éducation des femmes Elles se révèlent aussi comme étant des féministes : Armande s'oppose au mariage trouvant que la femme est soumise à l'homme et Philaminte possède une autorité sur son époux. III) Molière présente les femmes savantes et les précieuses ridicules comme appartenant au courant de la préciosité, étant pédantes et ridicules. [...]
[...] Cathos et Magdelon se croient supérieures, elles sont vaniteuses et dédaignent les personnes non aisées comme les valets. Elles incarnent le ridicule, elles jouent les précieuses mais n'en sont pas : dans leurs actes, elles en dénaturent les principes par leurs attitudes grotesques. II) Dans Les femmes savantes, Molière utilise toutes sortes de comiques (de caractère, de situation, de mots) pour les rendre ridicules. La scène 6 de l'acte II montre le pédantisme de Philaminte et Bélise. Elles revoient leur servante Martine car elle a fait une faute de grammaire. [...]
[...] Elles ne font qu'imiter les vraies précieuses (tel que Madeleine de Scudéry) qu'elles essayent d'égaler uniquement dans leurs manières et leur diction. En cela Molière les montre superficielles et stupides car elles ne sont que dans le paraître. Dans Les femmes savantes, celles-ci ont un réel désir de s'instruire, elles ont des idées féministes et défendent des causes justes et d'avant-garde comme l'instruction des femmes. En cela elles se rapprochent des véritables précieuses. Cependant, Molière s'amuse à les rendre ridicules par leur pédantisme et leur engouement auprès de Trissotin et leur manque de discernement. [...]
[...] Les femmes savantes ne sont-elles que des précieuses ridicules ? Depuis le XVIIème siècle la condition féminine a bien évolué. De nos jours un grand nombre de femmes accèdent à l'enseignement supérieur et peuvent occuper de hauts postes. A l'époque, Molière se moquait des femmes qui avait des prétentions scientifiques dans deux comédies : Les précieuses ridicules et Les femmes savantes. Toutefois peut-on comparer ou assimiler Philaminte aux petites grotesques Cathos et Magdelon qui essayent d'imiter les grandes dames et se font berner par des domestiques déguisés ? [...]
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