La littérature possède un sens assez flou puisque la frontière entre écriture et écriture littéraire reste mince. En effet, la littérature sous-entend un aspect esthétique et linguistique de l'écriture, c'est-à-dire que le contenu n'est pas le principal c'est en cela que l'on peut parler d'écrits littéraires. Ainsi, la littérature peut toucher de nombreux genres comme le théâtre, les essais, la poésie, le roman et bien sûr la religion.
Ainsi, la littérature devrait être accessible à tous, puisque toute personne voulant donner une dimension esthétique et non informative à son œuvre pourrait être capable de rédiger ou même tout simplement de participer à des écrits littéraires.
Ceci ne fut pas le cas des femmes et de nombreux hommes durant plusieurs siècles. En effet, pendant plusieurs siècles les femmes étaient totalement exclues de la production et de la vie littéraires. En cela elles n'étaient pas actrices, mais spectatrices de la production littéraires. En effet, elles faisaient souvent parties des écrits littéraires puisque certains écrits leur étaient totalement dédiés, mais elles n'avaient pas leur mot à dire sur cela.
[...] Une autre raison qui est la plus rationnelle peut être évoquée sur l'aspect spectateur de la femme en littérature. Du fait du non-respect de la femme dans la société seules certaines femmes ont accès à l'instruction. En effet, seule l'instruction religieuse est donnée aux femmes à ces siècles puisqu'elle est considérée comme naïve et faible. Ainsi, on peut supposer que ce manque d'éducation et d'instruction pour la masse des femmes a été un préjudice énorme dans leur production littéraire. En effet, la femme avait au même titre que l'homme les prédispositions pour devenir écrivaine, mais la différence était dans l'accès à l'instruction et à l'éducation et surtout dans l'accès à la reconnaissance. [...]
[...] Les femmes se montrent au grand jour et assument leur féminité Après de nombreuses années à démontrer la théorie selon laquelle les femmes avaient autant de prédispositions à être écrivaines que les hommes. Ainsi à partir de la fin du XIXe siècle, les femmes ne se cachent plus derrière des pseudonymes masculins même si les mentalités n'ont pas encore changées. Elles assument pleinement le fait d'être des femmes et d'être écrivaines. Elles ne se soucient plus du regard misogyne qui se pose sur leur écrits littéraires. Le principal est maintenant d'être reconnu en tant que femmes de lettres. C'est ce qui est arrivé à de nombreuses grandes femmes de lettres. [...]
[...] On peut aussi ajouter un point important qui est que les femmes ont su se distinguer avec un style d'écriture qui est propre à chaque écrivaine, mais cela signifie que ces femmes sont reconnues par les hommes pour avoir du talent. Maintenant on pourrait s'interroger sur la question suivante : existe-t-il un style littéraire féminin ? En effet, on peut se demander si les femmes ont apporté un style novateur de littérature où si elles sont restées dans la même lignée que les hommes. Bibliographie Les femmes qui écrivent vivent dangereusement, Laure Adler et Stefan Bollmann L'Histoire de la littérature dans l'encyclopédie Tout l'univers. L'encyclopédie Wikipédia sur internet. Le Deuxième Sexe, Simone de Beauvoir. Rivière d'automne, Yu Dafu. [...]
[...] Mais le texte ne fait pas scandale, car la maîtrise esthétique et linguistique de cet écrivain est telle que le texte n'est pas censuré. Il y aussi Gustave Flaubert qui peint le portrait d'une femme Emma Bovary dans son livre Madame Bovary De nombreux autres exemples d'écrits littéraires où une femme est présente comme personnage principal peuvent être cités, mais ceci n'est pas le corps même de la réflexion. En effet, ces œuvres sont là pour étayer la réflexion qui est de montrer que la femme n'a pas eu pendant des siècles, le pouvoir qu'avait les hommes avec les écrits littéraires, mais elles en étaient pas totalement exclues puisqu'elles en faisaient parties intégrantes. [...]
[...] Mais ceci est déjà un grand pas pour la littérature féminine. III. L'émancipation des femmes dans la littérature Les femmes se cachent derrière les hommes, mais obtiennent de la reconnaissance En effet, comme les femmes qui se trouvent dans les salons ; d'autres femmes écrivent des textes littéraires sous le couvert d'un nom d'homme. Cette méthode d'écriture est peut-être lâche, mais jusqu'au XXe siècle, les femmes sont jugées comme piètres écrivains à cette époque. Ainsi, ces femmes préfèrent être perçues comme des hommes pour ne pas subir le contre coup des préjugés qui existent sur les femmes. [...]
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