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La question de l'éducation des enfants est très probablement l'une des plus épineuses questions éthiques qui se puisse poser. Une éducation est en effet un credo : elle revient à décréter ce qui est le mieux pour un être humain en devenir, à définir pour lui le bien et le mal, à prétendre connaître suffisamment l'Homme pour énoncer les préceptes qui doivent guider son épanouissement, son rapport au monde. On voit que le péché d'orgueil n'est pas loin. Car en somme, qui peut se targuer de savoir tout ce qui est bon pour une enfant ?
[...] Il s'agit de savoir comment l'enfant fonctionne, plutôt que d'essayer de le faire fonctionner comme un adulte en miniature. Méthode Montessori, communication non-violente, techniques de maîtrise des émotions . elles sont nombreuses et se basent sur des recherches scientifiques (doc.5). En outre, ne pas frapper son enfant ne signifie pas qu'on ne lui donne aucune limite : le raccourci est de mauvaise foi. On peut punir sans violence, et on peut même se faire obéir sans punir (doc.7) II. Les limites à imposer à la violence A. [...]
[...] Il ne faut pas la banaliser ni laisser croire qu'elle puisse être utile. On ne brise pas le cercle de la violence avec de la violence (doc.5) Le problème des représentations : la prétendue vertu de la violence faite sur les enfants est ancrée dans la société civile et religieuse (doc.3, 4). Il y a des représentations à faire évoluer ; d'ailleurs, il existe un « deux poids, deux mesures » sur la violence : frapper sa femme est impensable, frapper son animal est cruel, frapper son enfant est juste (doc 7). [...]
[...] Faut-il interdire la fessée ? La question de l'éducation des enfants est très probablement l'une des plus épineuses questions éthiques qui se puisse poser. Une éducation est en effet un credo : elle revient à décréter ce qui est le mieux pour un être humain en devenir, à définir pour lui le bien et le mal, à prétendre connaître suffisamment l'Homme pour énoncer les préceptes qui doivent guider son épanouissement, son rapport au monde. On voit que le péché d'orgueil n'est pas loin. [...]
[...] Pour répondre à cette question, nous examinerons deux types de limites : d'abord, les limites qu'il convient d'imposer à un enfant, pour assurer sa sécurité et son développement ; ensuite, les limites qu'il convient d'imposer à la violence, pour assurer le respect de la dignité et de l'intégrité physique. I. Les limites à imposer à un enfant A. L'enfant a besoin de limites 1. Des limites pour comprendre les dangers : les parents doivent intervenir pour empêcher l'enfant de se blesser. Un enfant qui joue avec des couteaux, qui met ses doigts dans la prise, qui court dans les escaliers, risque de se faire mal, ou pire, de se tuer. [...]
[...] Le paradoxe de la violence vertueuse se défait : on commence à comprendre que ce n'est pas la fin qui justifie les moyens, mais qu'au contraire, ce sont les moyens qui justifient (ou non) la fin. Et qui sait, peut-être que la disparition de la violence dans la cellule familiale ne pourra faire que du bien à la société, et aider l'Humanité à trouver la paix et l'harmonie. A moins que ce ne soit qu'une utopie, et que le destin biologique d'homo sapiens ne soit fondamentalement lié à la violence ? [...]
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