Le XIXe siècle a été dominé par une conception de la science comme étant la seule véritable connaissance. La science représentait la vérité absolue. Elle est devenue le sommet et le couronnement de toutes les activités humaines. Mais désormais, on ne parle plus uniquement de « la science », mais « des sciences ». En effet l'emprise du positivisme fut relativisée par l'avènement des sciences humaines. Celles-ci formulent les besoins humains, les intérêts de la société et les réponses à y apporter. Les définitions de la collectivité sont formulées par la sociologie, l'anthropologie, la psychologie, l'histoire, l'économie. En fait, depuis l'Antiquité, il y a eu des conflits semblables entre « la Connaissance » et « les connaissances ».
[...] Les sciences. II. Point de vue spirituel. Le regret de l'unité perdue. Les excès. Une unité retrouvée. Le XIXe siècle a été dominé par une conception de la science comme étant la seule véritable connaissance. [...]
[...] La science représentait la vérité absolue. Elle est devenue le sommet et le couronnement de toutes les activités humaines. Mais désormais, on ne parle plus uniquement de la science mais des sciences En effet, l'emprise du positivisme fut relativisée par l'avènement des sciences humaines. Celles-ci formulent les besoins humains, les intérêts de la société et les réponses à y apporter. Les définitions de la collectivité sont formulées par la sociologie, l'anthropologie, la psychologie, l'histoire, l'économie. En fait, depuis l'Antiquité, il y a eu des conflits semblables entre la Connaissance et les connaissances A l'aurore de la pensée grecque qui est aussi celle de la pensée occidentale, les prédécesseurs de Socrate rêvaient de comprendre le monde qui les entoure dans un seul et même regard spirituel; leur aspiration à connaître, le travail de leur intelligence, leur apparaissaient comme un et indivisible; et ils postulaient également l'unité de l'Univers qui était, tout entier, leur objet. [...]
[...] On commence à penser qu'on ne peut pas isoler l'âme du corps, l'homme de son affectivité ni de son destin. Ainsi, des connaissances séparées par raison de méthodologie on passe lentement à une idée, renouvelée, de connaissance totale, en quoi convergent toutes les disciplines particulières. Peut-être que dans un proche avenir Méphisto ne pourra plus dire à Faust qu'il manque à nos sciences le lien spirituel La Science ou les sciences ? Les deux formules sont légitimes et nous pouvons les employer toutes deux selon le contexte de notre discours. [...]
[...] Faut-il dire la science ou les sciences ? Dissertation de philosophie. Plan. I. Point de vue historique. La pensée traditionnelle. La pensée expérimentale. [...]
[...] Elle part de l'observation sensorielle qui, par nature, découpe le monde et le fragmente en fonction de l'acuité et de l'étendue de nos sens ainsi que de leur multiplicité. Elle se sert du raisonnement par induction qui est soumis, de par sa structure, à la différenciation des faits singuliers. Elle rejette tout ce qui ne se soumet pas à la mesure mathématique, qui n'est pas une grandeur, c'est-à-dire tout ce qu'il y a d'indéterminé, de qualitatif, de continu, dans la vie intérieure et l'activité spirituelle. [...]
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