Fables de la Fontaine, le singe et le léopard, Jean de la Fontaine, 1678, Louis XIV, critique de la cour, coutumes du XVIIe siècle, courtisan du roi, dramaturgie, hyperboles, discours direct, argumentation, scène comique, commentaire de texte
Il est toujours difficile de juger le regard que porte La Fontaine célèbre poète français envers le roi Louis XIV à travers ses fables. Dans sa fable "le singe et le léopard" publiée en 1678 qui se situe dans le second recueil des Fables, La Fontaine critique de manière audacieuse le système de cour, des hommes et des coutumes du XVIIe siècle. Cette fable met en scène deux animaux, le singe et le léopard étaient à la recherche de spectateur durant une foire.
[...] Par la suite, nous voyons bien que le léopard se considère comme un héros représentant la force et le pouvoir par les mots « mérite » et « gloire » montrant que le paraître et plus important que n'importe qu'elle autre chose, mais c'est aussi par les affirmations hyperboliques employées au vers 5 : « Le Roi m'a voulu voir, et si je meurs, il veut avoir, un manchon de ma peau » signifiant que le roi admire tellement le léopard qu'après sa mort, celui-ci voudrait « un manchon de sa peau » ce qui est invraisemblable. Ce qui va conduire à lasser la foule. L'expression qui en témoigne est le parallélisme employé aux vers 11 : « Bientôt fait, bientôt chacun sortit » signifiant que la foule n'accorde qu'une attention passagère sans guère d'importance particulière au Léopard. [...]
[...] Dans sa fable « le singe et le léopard » publiée en 1678 qui se situe dans le second recueil des Fables, La Fontaine critique de manière audacieuse le système de cour, des hommes et des coutumes du XVIIe siècle. Cette fable met en scène deux animaux, le singe et le léopard étaient à la recherche de spectateur durant une foire. L'un deux utilisent plutôt son apparence, son physique, et sa beauté, c'est le léopard représentant un des courtisans du roi. À l'inverse du singe qui lui utilise les capacités et la diversité de son esprit. Le dramaturge a construit un discours direct entre les deux personnages. [...]
[...] Le discours direct du singe Quelques vers plus loin c'est au singe de parler. Son discours direct occupe la majorité du texte (vers 12-25) celui-ci emploie de l'impératif tout en l'associant avec une anaphore qui est « venez » pour attirer les passants. De plus, l'allitération en renforce ce pouvoir d'attraction qu'exerce le singe sur eux ce qui montre que le Singe utilise les qualités de l'esprit contrairement à celle du léopard qui use de sa beauté et non de son intelligence. [...]
[...] Se comparant à eux cela rend la scène comique. Et avec l'expression « exprès pour vous » suscite la curiosité des personnes auxquelles il fait part de cette information sans pour autant dire la raison de sa venue pour garder une part de mystère. Contrairement au léopard, le singe expose au public non pas ses qualités, mais ce qu'il offre, ce qu'il met en avant. Ce qui le différencie de son adversaire, c'est la diversité de l'événement de ce qu'il propose ce qui rend la scène plus attrayante pour le spectateur, plus intéressant De plus, cette dynamique de la scène est marquée par les nombreux verbes d'action qui sont : « Danser, baller, Faire des tours de toute sorte, passez-en des cerceaux » à la ligne 21/22. [...]
[...] À la fin du texte, la Fontaine donne raison au singe. Cela se voit au vers 26 où il commence par dire « le singe avait raison » montrant que celui-ci approuve le sens de raisonnement du singe et par la suite donne son avis est marque sa présence par le pronom personnel « me ». Au vers 30 l'interjection employée par le fabuliste : « Oh » Montre son ironie et sa méprise pour le paraître. Il exprime sa colère envers les nobles de la haute société et cela se voit, car il sort des personnifications animales et dénonce de manière explicite la noblesse. [...]
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