Fables de La Fontaine - Jean de La Fontaine (1668) : les morales des Fables sont-elles devenues désuètes pour le lecteur moderne ?

Thèmes abordés

Fables de La Fontaine, Jean de La Fontaine, 1668, morales désuètes, lecteur moderne, moeurs, mentalité, apprentissage, divertissement, scènes comiques, intemporalité, universalité

Résumé du document

Voltaire a écrit "La fable est la sœur ainée de l'histoire". Ainsi, les fables et l'Histoire ont un lien entre elles. Le dictionnaire Larousse définit la fable comme étant un "apologue, récit allégorique d'où l'on tire une moralité". Penser aux fables revient à penser à un auteur, Jean de la Fontaine, pour la plupart d'entre nous. Ses fables sont regroupées en douze livres. Elles se lisent encore aujourd'hui bien qu'elles datent du XVIIe siècle. On pense notamment à la Cigale et la Fourmi, le Corbeau et le Renard, etc.

Extraits

[...] De plus, la fonction principale de la fable n'est plus présente pour le lecteur moderne. B. L'absence d'apprentissage Pour Jean de la Fontaine, la fonction principale de la Fable est l'éducation, l'apprentissage, la morale. En outre, le lecteur moderne connaissant déjà les fables n'aura plus la possibilité de s'enrichir intellectuellement. C'est en ce sens que l'on peut dire que les fables sont désuètes. Cependant, il ne faut pas oublier la seconde fonction de la fable : le divertissement. Ainsi, le lecteur, bien qu'il n'apprenne plus rien de ces fables qu'il connait déjà, se diverti, souri, se remémore de lointains souvenirs. [...]

[...] Les Fables de La Fontaine intéressent le lecteur moderne puisqu'elles sont intemporelles et universelles. Elles font partie des classiques de la littérature. Le lecteur se divertit en les lisant, il se remémore des souvenirs enfantins. Cependant, une certaine désuétude est perceptible dans le langage utilisé, les termes employés notamment. Elles ont en effet été rédigées il y a plus de 350 ans. Il est bien compréhensible que les mœurs aient pu évoluer depuis. Afin de moderniser les Fables de La Fontaine, Jean Anouilh a proposé ses propres versions et visions par la réécriture. [...]

[...] C'est pourquoi les fables de La Fontaine ont encore toute leur place dans nos sociétés actuelles. Tel est également le cas de la patience enseignée dans « Le lièvre et la Tortue ». Les fables, en plus d'être intemporelles sont universelles. B. L'universalité des fables Les fables sont universelles c'est-à-dire qu'elles sont générales, qu'elles s'appliquent à tous les cas. En effet, les fables de La Fontaine sont compréhensibles par tous puisqu'elles s'appuient sur des choses que nous connaissons : les animaux et la nature. [...]

[...] Pourtant, les fables ont gardé un certain pouvoir sur les Hommes. II. Des fables omnipotentes Les fables ont beaucoup de pouvoirs sur les Hommes, elles sont omnipotentes. En effet, d'une part, elles restent intemporelles et d'autre part, elles se veulent universelles. A. L'intemporalité des fables Les fables peuvent être considérées comme intemporelles en ce sens qu'elles peuvent s'appliquer à tous les temps, à toutes les époques. En effet, les notions de bien et de mal sont restées similaires dans leur globalité. [...]

[...] Fables de La Fontaine – Jean de La Fontaine (1668) : les morales des Fables sont-elles devenues désuètes pour le lecteur moderne ? Voltaire a écrit « La fable est la sœur ainée de l'histoire ». Ainsi, les fables et l'Histoire ont un lien entre elles. Le dictionnaire Larousse définit la fable comme étant un « apologue, récit allégorique d'où l'on tire une moralité ». Penser aux fables revient à penser à un auteur, Jean de la Fontaine, pour la plupart d'entre nous. Ses fables sont regroupées en douze livres. [...]