Chapitre VIII, l'Argent, Emile Zola, 19ème siècle
« La rumeur, c'est la fumée du bruit » disait Victor Hugo. Des paroles prononcées au XIXème siècle qui illustrent parfaitement le thème principal de l'extrait du chapitre XVII de l'Argent d'Émile Zola qu'est la rumeur. Plus précisément une rumeur en bourse. Le 1er Avril 1867, l'exposition Universelle ouvre ses portes. « La grande saison de l'Empire commençait » Saccard inaugure les nouveaux locaux. L'endroit est somptueux et compte pas moins de quatre cent employés. Dès lors, une gigantesque campagne de publicité se met en place, attirant de nombreux souscripteurs. Cette exposition devient vite un phénomène de société. Une euphorie générale s'empare de la foule. Ce texte se découpe en deux parties. La première est un texte narratif et le passage se clôture sur un dialogue. Le thème récurent de cet extrait est l'exposition universelle, au centre de toutes les attentions. Mais qui dit phénomène de société, dit investissements.
[...] Tel est l'axe central de cet extrait. Le premier mot de ce passage employé par le narrateur est ‘Alors'. Une façon pour lui de montrer qu'il va y avoir une rupture, qu'il va y avoir un changement. Les choses évoluent très vite, peu être trop vite, dans « ce milieu exaspéré ». Les rumeurs sur la stabilité de ‘l'Universelle' se propage, mais qu'en est-il des rumeurs de son instabilité ? « Folies », « rumeur », « enfiévrer les plus sages », accentue la dramatisation du passage. [...]
[...] Un contre sens et une discréditation développés par le narrateur avec une certaine ironie. L'avenir de nombreuses futures entreprises et l'avenir de ces entreprises affamées de richesse n'est fondé que sur la rumeur. Une rumeur qui « bouleverse les cervelles » et qui anesthésie toute rationalité. La rumeur, accompagnée de cette avidité, devient une obsession. Elle « occupe toutes les conversations ». Les femmes se chargent de sa propagande, même dans les lieux les plus intimes : « des coins de boudoir, derrières les jardinières en fleur, au fond des alcôves ». [...]
[...] Mais il n'y a que ça Achetez vite de l'Universelle, si vous voulez que quelqu'un vous aime » Il y a une sorte de parallèle particulier entre les sentiments amoureux et un sentiment de domination. L'argent et l'Universelle sont devenus le nouveau sujet à la mode. Conclusion : En réalité, Zola dans ce passage effectue une critique corrosive de la société de son époque. Une société ivre de richesse, aveuglée par les dangers que peuvent apporter l'argent. La rumeur se repend avec succès. Mais cette propagation nous est décrite avec beaucoup d'hyperboles, et énormément d'ironie. Zola discrédite en réalité à travers son œuvre, l'argent et les actions boursières. [...]
[...] Exposé sur un passage du chapitre VIII de l'Argent d'Émile Zola. Introduction : « La rumeur, c'est la fumée du bruit » disait Victor Hugo. Des paroles prononcées au XIXème siècle qui illustrent parfaitement le thème principal de l'extrait du chapitre XVII de l'Argent d'Émile Zola qu'est la rumeur. Plus précisément une rumeur en bourse. Le 1er Avril 1867, l'exposition Universelle ouvre ses portes. « La grande saison de l'Empire commençait » Saccard inaugure les nouveaux locaux. L'endroit est somptueux et compte pas moins de quatre cent employés. [...]
[...] Il y a une certaine exagération dans le langage. Puis dans la seconde phrase, le narrateur explique à quelle vitesse la rumeur réussie à se propager à travers les différentes classes sociales. « Des humbles logis aux hôtels aristocratiques, de la loge des concierges aux salons des duchesses » Cette nouvelle rumeur sur l'argent tourne à l'obsession. Elle est devenue le nouveau combat du moment. Le narrateur emploi d'ailleurs des termes du chant lexical du combat : « La foi aveugle, héroïque et batailleuse.» Dans la 3ème phrase, l'Universelle est un grand succès, c'est le sentiment général. [...]
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