Fiche de lecture, guy debord, la société du spectacle, exposé
L'oeuvre de Guy Debord est considérée pour beaucoup comme un livre avant-coureur. Les diagnostics de l'auteur se confirment 40 ans plus tard.
Les thèmes qu'il aborde forment une critique acerbe de la société qui nous entoure, celle qu'il appelle la société du spectacle.
Selon Debord, le spectacle est le stade achevé du capitalisme, c'est une idéologie économique qui maintient la reproduction du pouvoir et de l'aliénation : la perte du vivant de la vie.
C'est à la fois un appareil de propagande de l'emprise du capital sur nos vies, aussi bien qu'un « rapport social entre des personnes médiatisé par des images ».
Dans une première partie, nous tenterons d'analyser la thèse générale de l'auteur, dans une deuxième partie nous la contrasterons avec l'antithèse. Dans un troisième temps nous donnerons une idée générale de l'oeuvre sous forme de synthèse.
[...] Le monde dans lequel nous vivons n'est que représentation. I Ce qu'il faut faire ? Nous n'en savons rien. Surement la révolution ! 27 LES SOURCES : Wikipédia Le commentaire de la société du spectacle de Guy Debord de 1988 aux éditions GÉRARD LEBOVICI (http://pagesperso-orange.fr/dumauvaiscote/commentaire4.htm) propres pensées ! [...]
[...] MENSONGE SUFFIT. Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. La culture, devenue int gralement marchandise, doit aussi devenir la marchandise vedette de la soci t spectaculaire. Le spectacle n'est pas un ensemble d'images, mais un rapport social entre des personnes, médiatisé par des images Pour savoir écrire, il faut avoir lu, et pour savoir lire, il faut savoir vivre. 3 SOMMAIRE : Présentation : - de l'auteur - du contexte historique. Introduction p p p p à 11 p et 13 p à 18 p Thèse de l'auteur 2. [...]
[...] En d'autre termes la société de spectacle est donc la marchandisation du monde. Il soutient, dans le premier chapitre essentiellement, que la direction immanente du spectacle en est aussi le but et qu'ainsi, au fur et à mesure de son application, elle se justifie elle-même de façon exponentielle. Selon Debord, le spectacle est le stade achevé du capitalisme, il est un pendant concret de l'organisation de la marchandise. Le spectacle est une idéologie économique, en ce sens que la société contemporaine légitime l'universalité d'une vision unique de la vie, en l'imposant aux sens et à la conscience de tous, via une sphère de manifestations audiovisuelles, bureaucratiques, politiques et économiques solidaires. [...]
[...] Le pays est paralysé par les grèves Introduction ORDONNANCE DE L'ŒUVRE Titre : La société du Spectacle. Auteur : Guy Debord D'abord éditée en 1967 par Buchet-Chastel puis rééditée par Gallimard, Collection Folio 2009 L'œuvre de Guy Debord est considérée pour beaucoup comme un livre avant-coureur. Les diagnostics de l'auteur se confirment 40 ans plus tard. Les thèmes qu'il aborde forment une critique acerbe de la société qui nous entoure, celle qu'il appelle la société du spectacle. Selon Debord, le spectacle est le stade achevé du capitalisme, c'est une idéologie économique qui maintient la reproduction du pouvoir et de l'aliénation : la perte du vivant de la vie. [...]
[...] Et c'est bien cela le pire ! Plus aucune valeur essentielle n'est représentée dans cette société éphémère. Les êtres humains sont comparés à des machines qui produisent de plus en plus de marchandises et de plus en plus variées. Ces dernières contrôlent les esprits et les rendent amorphes. L'origine du spectacle est, pour Guy Debord la perte de l'unité du monde. Nous sommes rentrés dans une phase que l'on peut nommer l'aliénation de l'être L'auteur déclare : L'aliénation du spectateur au profit de l'objet contemplé (qui est le résultat de sa propre activité inconsciente) s'exprime ainsi : plus il le contemple, moins il vit ; plus il accepte de se reconnaître dans les images dominantes du besoin, moins il comprend sa propre existence et son propre désir. [...]
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