Étymologiquement, le terme « crise » renvoie à l'idée de prise de décision, de chemin à emprunter pour résoudre une situation problématique. Afin de trouver la solution la plus bénéfique pour l'avenir, il faut agir en toute connaissance de cause et ne pas ignorer un aspect de la problématique. Richard Buckminster Fuller semble considéré dans sa phrase (« Il n'existe pas de crise énergétique, de famine ou de crise environnementale. Il existe seulement une crise de l'ignorance ») que la méconnaissance est le véritable danger et qu'en résorbant la « crise de l'ignorance », les crises nées du manque de respect envers la nature qui en découlent seront automatiquement résorbées.
[...] Il existe seulement une crise de l'ignorance », affirmait Richard Buckminster Fuller. Pouvez-vous développer cet argument à propos de l'environnement et du développement durable? Étymologiquement, le terme « crise » renvoie à l'idée de prise de décision, de chemin à emprunter pour résoudre une situation problématique. Afin de trouver la solution la plus bénéfique pour l'avenir, il faut agir en toute connaissance de cause et ne pas ignorer un aspect de la problématique. Richard Buckminster Fuller semble considéré dans sa phrase (« Il n'existe pas de crise énergétique, de famine ou de crise environnementale. [...]
[...] Concernant les famines, les aides apportées par les Organisations non gouvernementales même quand elle reste longtemps ne sont pas aussi importantes que la connaissance de solution. Nous pouvons citer à cet égard la maxime chinoise : « si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour, si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours ». De même, lorsque nous observons les zones où les famines sont les plus fréquentes, nous voyons que les causes sont nombreuses (pauvreté du sol, matériel inadéquat, exode rural, etc.). [...]
[...] Nombreux pays ont autorisé l'exploitation du gaz de schiste sans connaître les risques importants pour l'environnement, par peur de perdre de l'argent notamment. Il est vrai comme lors d'une crise dont les conséquences restent gravissimes, comme pour les incidents des centrales nucléaires de Tchernobyl et Fukushima, nous avons le sentiment que l'action sur le court terme est la plus importante. Cependant, les dangers encourus par la population poussent à la recherche de solution pour éviter que ce type de catastrophe ne se reproduise plus dans l'avenir. [...]
[...] Bien qu'il faille certes remédier à l'urgence des crises environnementales (la face immergée de l'iceberg), le travail dans l'urgence ne fait que repousser temporairement le problème (une autre face de l'iceberg immergera inévitablement). Il faut donc faire un travail de fond pour connaître le problème (l'iceberg) et ainsi, en sortant de l'ignorance, prendre le chemin adéquat nous permettant d'éviter cet iceberg. Au vu de son étymologie, peut-être devrons-nous éviter le mot « crise » qui à force de nous renvoyer au moment de la prise de décision remet en question le choix et empêche de poursuivre dans la voie choisie. [...]
[...] Les enjeux environnementaux sont devenus majeurs et passent par l'éducation de tous. Nous remarquons que les pays de l'Union européenne, à l'instar de ce qui se fait en Belgique et en France, sensibilisent dès leur plus jeune âge les élèves afin de leur inculquer des gestes écologiques (tri des déchets, lutte contre le gâchis . La part importante des cours sur le développement durable dans les programmes scolaires montre une volonté de lutter contre la crise de l'ignorance et d'agir au moyen terme. [...]
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