Au Québec et dans les textes, on peut voir qu'au début des années soixante le père était considéré comme la valeur suprême sous le toit des maisonnées. C'est lui qui ramenait l'argent, qui décidait. Bref, c'est lui qui portait les culottes. L'homme de la maison était l'autorité dans la famille, on lui devait obéissance et respect. La figure paternelle du foyer prenait les décisions à la place de chacun en ce qui concernait tous les domaines possibles et sa parole ne pouvait en aucun cas être contestée. Les autres membres de la famille étaient étouffés et soumis au paternel.
Puis, dans l'histoire du Québec, il y a eu la montée du féminisme. Les femmes ont demandé une plus grande considération de la part des hommes. Elles se sont « battues » afin d'avoir ce qu'elles demandaient. Les femmes ont fini par gagner une bataille, mais pas totalement la guerre. Elles ont pris peu à peu leur place dans la société, et ainsi, leur milieu d'épanouissement n'est plus restreint à la maison. Avec cette prise de position de pouvoir, même de la part des femmes, les hommes ont également changé de rôle. Ils n'ont plus l'exclusivité du pouvoir sous leur toit. Les femmes aussi travaillent, prennent des décisions, sont capables de faire preuve d'autorité, donc les rôles sont à peu près égaux. De nos jours, on voit des hommes au foyer. Avec ce fait, on peut se rendre compte que la société est en train de vivre un revirement complet de la figure d'autorité dans la maison. Le père a tout de même son influence, mais la mère peut désormais parler et prendre les commandes.
Ces différents aspects seront étudiés à partir des relations pères-filles des trois textes suivant: "Un simple soldat" de Marcel Dubé, "Un vrai monde?" de Michel Tremblay et "Jocelyne Trudelle trouvée morte dans ses larmes" de Marie Laberge.
[...] De nos jours, les hommes vont se battre pour leurs biens et surtout pour leurs enfants. Voyons maintenant les ressemblances qui existent dans une relation que peut entretenir un père avec sa fille. Première ressemblance : Malheureusement, il y a encore de nos jours de l'inceste, des enfants mal-aimés et maltraités. C'est la dure réalité de notre société qui n'a pas évolué sur ce point ce qui est désolant. Deuxième ressemblance : Le père travaille toujours à l'extérieur de la maison et rapporte encore de l'argent pour nourrir les siens. [...]
[...] Évolution de la figure du père au Québec depuis les années 60 au travers de l'analyse de trois œuvres littéraires Analyse d'œuvres Traits de caractère d'Édouard dans Un simple soldat On pourrait qualifier Édouard comme étant un homme de nature patiente. Il le démontre à quelques reprises dans la pièce, par exemple, en payant la somme nécessaire pour éviter que Joseph aille en prison afin que celui-ci ait une dernière chance. Il fait également preuve de patience lorsque son fils entre ivre chez lui un soir et qu'il le laisse faire sa crise de long en large sans l'interrompre. [...]
[...] C'tait sa famille qu'a l'aurait dû tuer, pis ça fait un maudit bout d'temps à part de t'ça! Du monde sans cœur, pas capable de parler, pas capable de rien comprendre. Il n'y a aucune relation familiale. Le climat est très tendu et peu propice à l'épanouissement de Jocelyne. C't'à cause d'la vie qu'a l'a faite chez vous qu'c'est arrivé. C'est jusse qu'a l'a réalisé une fois tu-seule. Georges a envahi sa fille en prenant le contrôle sur elle et sur sa vie. [...]
[...] Dans le contexte de la pièce, le père va dans les bars avec ses amis où va veiller sa fille et ils la regardent danser sur la boîte Il en prend un certain plaisir. Tu me tripotais tellement, depuis quequ'temps . Ah! on s'était toujours tripotés, ça . Cette citation illustre que son désir envers sa fille est présent depuis qu'elle est petite. Ça me donnait le frisson . Tes becs . étaient plus insistants . tes farces plus précises . tes compliments plus gênants. On ressent le malaise qu'il y a entre la fille et le père. [...]
[...] Le père ignore les sentiments de sa fille. J'ai pas d'ordres à recevoir de toé! Le père veut garder le contrôle sur sa fille. Il ne veut pas qu'elle le confronte. Relation paternelle de Georges Trudelle dans Jocelyne Trudelle trouvée morte dans ses larmes Dans la pièce de Marie Laberge, Jocelyne Trudelle trouvée morte dans ses larmes, on trouve une relation paternelle malsaine et dure. Jocelyne est mal aimée et battue par son père. Les phrases suivantes, tirées du texte, en sont la preuve : Si j'ai envie d'payer pour quequ'un, j'vas payer pour une vraie femme, pas pour une hostie d'faticante qui parle jamais pis que tu r' garde tout l'temps comme si tu disais des niaiseries. [...]
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