Candide, Evolution de Candide, Voltaire
Voltaire, auteur de Candide ou l'optimisme, est un écrivain de l'époque des "Lumières" durant laquelle il fut critiqué et même exilé. Candide ou l'optimisme est un conte philosophique, paru en 1759, traitant la vie d'un jeune homme naïf et aveugle nommé Candide. Ce Candide est un personnage transparent au début car comme le dit bien Voltaire: "sa physionomie annonçait son âme!".On se propose d'étudier l'évolution de candide au fil de l'oeuvre. Pour ce nous devrons distinguer 3 parties distinctes. D'une part Candide et l'optimisme absolu, ensuite le début d'une interrogation, d'une hésitation et enfin l'alternative métaphysique
[...] Il perd Cunégonde (qu'il croit morte) et cela le désespère : Ah! meilleur des mondes, où êtes-vous ? (chapitre 4). Candide commence à se détacher lentement de ce que lui enseignait Pangloss, suite à la perte de sa dulcinée. L'on a l'impression que c'est l'amour qu'il a pour elle qui le rattachait à l'optimisme. On voit donc que Candide, après une phase de naïveté complète, mûrit rapidement lorsqu'il croit Cunégonde morte. C'est le début d'une hésitation entre l'optimisme et le pessimisme. [...]
[...] C'est la dernière étape de son développement. Candide a affaire à une montagne d'évènements terribles qui lui font au fur et à mesure réfléchir sur la pensée de son tuteur et finit par trouver son équilibre. C'était un enfant crédule, il est maintenant un adulte responsable qui sait analyser les choses. C'est l'alternative métaphysique Candide commence par s'apercevoir que voir les choses de façon optimiste a des avantages, mais que cela cache la réalité de la vie. On le voit lorsque son maître Pangloss avoue qu'il avait toujours horriblement souffert, mais ayant soutenu une fois que tout allait à merveille, il le soutenait toujours Cela montre que candide commence à comprendre les choses, la vie comme elle est réellement. [...]
[...] Il trouve finalement un équilibre entre le mode de pensée des deux philosophes et commence à établir sa propre opinion, mélange d'optimisme et de réalisme. Il comprend qu'il se cachait la réalité de la vie, découvre que philosopher à la manière de Pangloss et Martin ne sert à rien, et se dit qu'il faut se consacrer à l'évolution de son esprit afin d'améliorer le monde. Finalement, Candide est le seul personnage à évoluer. Il était un enfant crédule, il est devenu un adulte responsable. [...]
[...] Puis Candide rencontre Martin, personnage parfaitement opposé à Pangloss. Martin va lui montrer les choses dans leur aspect le plus mauvais : «"Qu'est ce que ce monde ci ? " disait Candide. "Quelque chose de bien fou et de bien abominable", répondait Martin. (chapitre 23). Candide va donc voir, avec lui, que la vie peut aussi présenter des mauvais côtés. Cela va beaucoup l'impressionner, et il va passer au mode de pensée de Martin Que vous avez raison mon cher martin ! Tout n'est qu'abus et calamité. [...]
[...] A la fin du livre, à une pensée de son maître, Candide rétorque : oui, mais il faut cultiver notre jardin. L'élève a dépassé le maître, il a compris que ce que dit Pangloss n'a aucun intérêt. Candide est donc le seul personnage à évoluer dans l'histoire. Depuis le début, Pangloss est optimiste, et Martin pessimiste, et ils ne font qu'appliquer ce qu'ils disent à la lettre, sans se poser de questions. Candide, qui s'est forgé son opinion personnelle à partir des leurs a appris à raisonner, et ne se préoccupe plus de leurs discussions qui ne font nullement avancer la réflexion. [...]
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