Dans ce texte, Rabelais raille les méthodes d'éducation auxquelles l'humanisme est en train de porter un coup fatal. Sous ses maîtres sophistes, Gargantua acquiert un savoir inutile et cela, fort laborieusement. Soumis à une éducation longue, des études ingrates et entièrement livresques faisant appel à la mémoire mécanique et non à l'intelligence, le père de Gargantua décide que son fils ira faire ses études à Paris avec le sage « Fonocrates ». Dans cet extrait, c'est sous les ordres de Fonocrates qu'il se comporte ainsi, pour évaluer les dégâts.
[...] De plus, il ne lit pas, ce qui se voit pas l'expression « les yeux posés » et par un champs lexical de la rêverie. La phrase « Une méchante demi heure » est ironique car l'antéposition de l'adjectif avant le nom rend la demi heure péjorative. On retrouve dans ce texte une satire de l'hygiène. Gargantua ne se lave pas, s'habille avec un manteau (hyperbole). Il y a une énumération avec un vocabulaire familier qui souligne la mauvaise hygiène de vie. En effet, tout est frit, les repas sont lourds. Pour Gargantua, les repères de la journée sont les repas. [...]
[...] Le gigantisme de Gargantua : Il s'évalue aux quantités ingurgitées. Tout est au pluriel. Gargantua répète bêtement ce que lui ont ordonné ses maîtres, que l'on retrouve par des arguments d'ordre sophiste dans les lignes 14 et 15. Le discours direct et les questions rhétoriques soulignent l'imbécilité de Gargantua. On retrouve néanmoins un caractère réaliste à la scène : «l'esprit à la cuisine ». La démesure du personnage nous plonge dans un univers grotesque. Critique de l'éducation Nous pouvons retrouver dans ce texte une critique de la vie monastique, de l'éducation religieuse et de l'hygiène. [...]
[...] L'étude de Gargantua selon les règles de ses précepteurs sophistes Gargantua (1534), Rabelais Comment le grotesque de Gargantua permet-il de faire la satire de l'éducation moyenâgeuse ? Dans ce texte, Rabelais raille les méthodes d'éducation auxquelles l'humanisme est en train de porter un coup fatal. Sous ses maîtres sophistes, Gargantua acquiert un savoir inutile et cela, fort laborieusement. Soumis à une éducation longue, des études ingrates et entièrement livresques faisant appel à la mémoire mécanique et non à l'intelligence, le père de Gargantua décide que son fils ira faire ses études à Paris avec le sage « Fonocrates ». [...]
[...] Ce texte joue à faire semblant. Derrière une prétendue journée de cours type, le narrateur, par ses intrusions, noue une complicité avec le lecteur et critique le système éducatif. Conclusion : Le portrait de Gargantua, portrait en action, sert de portrait qui permet de véhiculer une accusation. La vie monastique est inutile et monotone. Pour ne pas heurter les contemporains, Rabelais déguise sa satire en recourant à la démesure du géant. Cependant, une pointe d'espoir puisque Gargantua, quoique simplet, est bon donc perfectible. [...]
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