Vaccination obligatoire, liberté, intégrité, contestation, responsabilité, santé
Ce devoir est un essai polémique de français niveau lycée.
Selon le dictionnaire santé, la vaccination obligatoire peut se définir comme étant "un système de prévention contre de nombreuses maladies infectieuses (rougeole, fièvre jaune, grippe...). Elle consiste à injecter dans l'organisme une forme modifiée et inoffensive du virus ou de la bactérie responsable de la maladie, afin de stimuler les défenses immunitaires ».
Or, nombreux d'entre vous vont protester, et vont arguer les dispositions de la Charte canadienne des droits et libertés, notamment son article 1 de la Charte canadienne des droits et libertés dispose en son alinéa 2 que « le corps humain est inviolable »
L'article de la Charte canadienne des droits et libertés, prévoit qu'« il ne peut être porté atteinte à l'intégrité du corps humain qu'en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l'intérêt thérapeutique d'autrui ». Ainsi, le corps humain ne peut être violé par autrui. C'est pourquoi le droit pénal érige en infractions tous les comportements attentatoires au corps (homicide, coups et blessures).
[...] Pour preuve, je prendrai l'exemple de la vaccination obligatoire en rapport avec la protection de la santé publique. La protection publique et la protection de tout tiers priment sur la volonté de tout individu, c'est un fait incontestable, universel et sans contestation possible : d'ailleurs, concernant la vaccination obligatoire pourquoi refuser un tel procédé salvateur, sachant que ce dernier est salutaire aussi bien l'individu que la société ? Il n'est nulle question d'un implacable conformisme collectif sur cette question, mais plus d'une réalité que chacun des malheureux réfractaires doit prendre en compte et des tiers prime sur l'autonomie de l'individu. [...]
[...] Autre exemple : la quarantaine, également appelée imposition, qui permet, malgré une volonté contraire du patient, de l'isoler de force afin de prévenir des épidémies. Les requérants, rébarbatifs et redondants dans leurs argumentations s'agissant de la vaccination obligatoire, contestent régulièrement la conformité à la Constitution des articles 106 et suivants de la Loi sur la Santé Publique Québécoise, lesquels sont des lois relatives aux obligations de vaccination pour les enfants mineurs, sous la responsabilité de leurs parents. Les réfractaires à la vaccination obligatoire soutenaient que ces vaccinations obligatoires pouvaient éventuellement faire courir un risque pour la santé de leurs enfants, ce risque serait selon ces derniers, contraire à l'exigence constitutionnelle de protection de la santé, pourtant garantie par le Préambule de la Constitution Canadienne. [...]
[...] Or, nombreux d'entre vous vont protester, et vont arguer les dispositions de la Charte canadienne des droits et libertés, notamment son article 1 de la Charte canadienne des droits et libertés dispose en son alinéa 2 que « le corps humain est inviolable » L'article de la Charte canadienne des droits et libertés, prévoit qu'« il ne peut être porté atteinte à l'intégrité du corps humain qu'en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l'intérêt thérapeutique d'autrui ». Ainsi, le corps humain ne peut être violé par autrui. C'est pourquoi le droit pénal érige en infractions tous les comportements attentatoires au corps (homicide, coups et blessures). Mais je reprends mon principe : celui de la vaccination obligatoire. [...]
[...] Il a ainsi affirmé qu'il ne lui « appartenait pas de remettre en cause, au regard de l'état des connaissances et des techniques, les dispositions prises par le législateur, ni de rechercher si l'objectif de protection de la santé aurait pu être atteint par d'autres voies ». Nul équilibre à chercher, la vaccination obligatoire convint l'opinion publique, la justice, le législateur. Mon message s'adresse encore aux indécis sur cette question. Le bien procuré doit être bénéfique, de façon obligatoire, à tous, et ne devrait souffrir d'aucune exception pour convenances personnelles de petites minorités. [...]
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