L'épreuve de Marivaux, ambiguïté du comique, Angélique, Lucidor, valet Frontin, Blaise, Arlequin, Lelio, Les Précieuses ridicules de Molière, marivaudage, cruauté chez Marivaux
C'est une pièce qui permet de creuser l'ambiguïté du comique, en un acte et en prose, de 1740. C'est une comédie relativement tardive dans la création marivaudienne, mais qui n'en est pas moins l'une des plus célèbres comédies de Marivaux. Elle met en scène le personnage de Lucidor, fils d'un riche négociant de Paris qui pour s'assurer de la loyauté d'Angélique (amour réciproque), fille de la concierge du Château, pour savoir si elle l'aime pour lui-même ou pour sa richesse, il fait déguiser son valet Frontin en un riche prétendant qu'il présentera à Angélique.
[...] À la fin Lucidor retrouve Angélique en larmes, elle n'est pas encore mariée, il répond à ses reproches en avouant qu'il aime et qu'il veut l'épouser, en justesse tout est bien qui finit bien. I. Premier commentaire - Le sens de l'épreuve Sens de l'épreuve, pièce qui repose sur une dramaturgie de l'épreuve et que l'on pourrait rapprocher d'une autre comédie de Marivaux : La dispute, enjeu de savoir entre qui de la femme ou de l'homme a été inconstant : méthode scientifique. Observation d'une assemblée de jeunes gens. Les deux sont inconstants en même temps. Théâtre dans le théâtre qu'on peut rapprocher de l'impromptu de Molière. [...]
[...] L'épreuve - Marivaux (1740) – L'ambiguïté du comique Pièce qui permet de creuser l'ambiguïté du comique. Pièce en un acte et en prose, de 1740. Comédie relativement tardive dans la création marivaudienne, mais qui n'en est pas moins l'une des plus célèbres comédies de Marivaux. Elle met en scène le personnage de Lucidor, fils d'un riche négociant de Paris qui pour s'assurer de la loyauté d'Angélique (amour réciproque), fille de la concierge du Château, savoir si elle l'aime pour lui-même ou pour sa richesse, il fait déguiser son valet Frontin en un riche prétendant qu'il présentera à Angélique. [...]
[...] D'où la réplique de Lisette, la suivante d'Angélique, qui n'aurait jamais pensé qu'elle l'épouserait. AU début de la pièce le valet de Lucidor lui recommande de prendre comme Maîtresse et non comme épouse une pauvre fille sas fortune quand Lucidor lui confie qu'il veut épouser Angélique. Manière de souligner l'importance de l'échelle sociale dans la pièce qui transparaît à travers le langage : jeux de tutoiement, de vouvoiement. L'épreuve est en deux temps, d'abord Frontin puis Blaise. L'une des scènes centrales de la pièce est la scène 21, la scène d'aveux. II. [...]
[...] Dans le jeu de l'amour et du hasard, le maître du jeu M. Orgon manipule l'assemblée en faisant habiller les valets en maître et les maîtres en valet, il devient ainsi une sorte de metteur en scène. L'épreuve révèle qu'Angélique n'est pas une fille cupide, c'est une épreuve qui a bien failli ruiner la perspective de mariage entre les deux amants, le stratagème de Lucidor a bien failli se retourner contre lui, il a manqué de tout perdre, sans le soupir in extremis d'Angélique il aurait tout perdu. [...]
[...] Deuxième commentaire - La cruauté et la gaieté Cruauté et gaieté, Filiation avec les précieuses ridicules de Molière, ambiguïté comique, Lucidor est un manipulateur, sorte de Sadisme avant la lettre, ou encore rapprocher cette figure du Valmont des Liaisons dangereuses. Cela dit, il y a malgré tous des moments de franche gaieté à travers les personnages de Frontin et de Blaise, via la parlure de Blaise, scène extrêmement drôle : scène 13 où Blaise révèle toute sa cupidité, quand on lui dit qu'il ne peut pas épouser telle femme pour une autre : il est conduit à un langage contradictoire, effet comique. [...]
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