Les enjeux de la littérature jeunesse

Résumé du document

La lecture est l'une des bases de la culture. Il est donc presque indispensable de lire pour se cultiver. De nos jours, les jeunes se désintéressent de plus en plus de la lecture, qui est devenue synonyme de travail et d'ennui.

Pourtant, le temps où l'on considérait les enfants comme des « petits d'hommes » est révolu : à partir de 1919 , les écrits de Jules Verne sont adaptés pour les enfants dans des versions réduites, allégées ou réécrites. La littérature jeunesse est progressivement apparue au XXème siècle, dont les auteurs pionniers sont Enid Blyton (Oui-oui, Le club des Cinq, Le clan des Sept) Caroline Quine (Alice), Georges Bayard (Michel), Paul-Jacques Bonzon (Les six compagnons), Georges Chaulet (Fantomette) (...)

Extraits

[...] Ces articles sont extraits d'un numéro des cahiers pédagogiques, presque entièrement consacré à la littérature jeunesse. Sites Max Leone, A 13-year-old boy tells the industry what teens want disponible sur http://www.publishersweekly.com/article/CA6612603.html Traduit par elbakin.net (traduction disponible sur http://elbakin.net/fantasy/news/Un-garcon-de-13-ans-explique-aux-industries- ce-que-les-ados-veulent). www.publishersweekly.com est le site du magazine américain homonyme (Publishers Weekly) d'actualité littéraire. Cet article, écrit par un américain de 13 ans, veut expliquer ce que les ados veulent lire. Bien sûr, son avis n'est pas forcément représentatif de toute la population adolescente (et il le dit lui-même de façon ironique à la fin), mais fait réfléchir sur les attentes des jeunes lecteurs. [...]

[...] Pourtant, le temps où l'on considérait les enfants comme des petits d'hommes est révolu : à partir de 1919[1], les écrits de Jules Verne sont adaptés pour les enfants dans des versions réduites, allégées ou réécrites. La littérature jeunesse est progressivement apparue au XXème siècle, dont les auteurs pionniers sont Enid Blyton (Oui-oui, Le club des Cinq, Le clan des Sept) Caroline Quine (Alice), Georges Bayard (Michel), Paul-Jacques Bonzon (Les six compagnons), Georges Chaulet (Fantomette). Aujourd'hui, ces livres sont remplacés par d'autres, plus modernes. La littérature jeunesse est en constante mutation. Comme l'école, elle doit s'adapter à un public qui évolue. [...]

[...] Au contraire, un texte jeunesse peut être lu par tous, ce qui n'est pas le cas de la plupart des textes publiés en littérature générale. Il est donc, par définition, beaucoup plus universel, plus riche, plus fort. Le fait est que les histoires les mieux racontées sont dans les livres pour enfants ajoute Philip Pullman, auteur pour la jeunesse[8]. Pour Evelyne Brisou-Pellen, un roman jeunesse c'est une histoire, une intrigue bien maîtrisée, un cocktail d'action et de réflexion. Et puis une écriture vivante, resserrée, efficace, où l'ambiance doit rester reine. [...]

[...] annexe p Un garçon de 13 ans explique à l'industrie du livre ce que les ados veulent Cf. annexe p Un garçon de 13 ans explique à l'industrie du livre ce que les ados veulent Philip Pullman, Pourquoi avons-nous besoin de livres pour enfants in Henriette Zoughebi (dir.), La littérature dès l'alphabet, Gallimard jeunesse Les adaptations des studios Disney de 1951 pour Alice au Pays des Merveilles et 1953 pour Peter Pan, ont fonctionné comme un rouleau compresseur et ont supplanté les œuvres originales dans l'inconscient collectif. [...]

[...] (NdT : forme archaïque de to do c'est-à-dire faire Vraiment ? Donc on nous ridiculise constamment pour lol (NdT : qui signifie Laugh Out Loud rire aux éclats), alors que ces offenses ne sont pas relevées ? A tous les écrivains de livres destinés aux ados, je vous en prie : s'il vous plait, utilisez seulement le langage moderne, quels que soient la période où l'univers dans lesquels votre livre a lieu. Un autre géant, qui fait apparemment tâche d'huile dans la littérature pour ados (ça c'était complètement intentionnel) est cette espèce de désir qui pousse les écrivains à maladroitement asséner des morales sur l'équité ou l'honneur ou autres conneries banales à travers des histoires qui autrement seraient bonnes. [...]