S'engager dans la société, littérature, valeurs humanistes, Émile Zola, Beaumarchais, Marivaux, Victor Hugo, Montesquieu, siècle des Lumières, philosophe des Lumières, Alfred Dreyfus, Déclaration des droits de l'homme et du citoyen
S'engager dans la société grâce à l'art vise à défendre, dénoncer ou encore attaquer une cause sociale, politique, religieuse, portée sur des valeurs humanistes. L'engagement grâce à la littérature a la particularité d'être directement ouvert sur la parole, et permet en ce sens d'exprimer ses idées et ses opinions. Qu'elles soient explicitement verbalisées ou non, s'engager grâce à la littérature est un moyen de défendre la liberté d'expression et de remettre en cause la censure. Au cours des avancées historiques, les auteurs se sont saisis de la littérature comme d'un support d'expression.
[...] Il explique dans son texte que sans cette séparation stricte des trois pouvoirs fondamentaux, il ne peut y avoir de démocratie. Le principe de monarchie absolue est fortement remis en cause par les Philosophes des Lumières, qui militent durement à travers leurs écrits pour un changement de société. L'engagement politique en littérature prend différentes formes selon les siècles et les enjeux historiques. Au XIXe siècle, Victor Hugo est horrifié devant les préparatifs d'un bourreau dressant sa guillotine. Il s'engage alors massivement contre la peine de mort et en fait une lutte primordiale. [...]
[...] Les hommes sont prisonniers de leur statut social et n'ont pas la possibilité d'en sortir. Les auteurs dénoncent ces problèmes rencontrés, parfois par le biais de récits fictifs afin de contrer la censure, en poussant cependant les lecteurs à changer leur regard sur les phénomènes sociaux contemporain. Beaumarchais utilise ce procédé militant dans sa célèbre pièce Le Mariage de Figaro (1778) à travers une comédie moquant les privilèges archaïques de la noblesse. Cette pièce engagée de Beaumarchais le conduira par la suite à être considéré comme un annonciateur de la Révolution. [...]
[...] Victor Hugo est l'une des figures engagées les plus importantes du XIXe siècle. Dans Les Misérables (1862), il dresse un portrait de la vie de miséreux. Dans la préface de son œuvre, Hugo dégage la pensée sociale qui résulte de son récit : « Tant qu'il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d'une fatalité humaine la fatalité [ . ] tant qu'il y aura ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci ne seront pas inutiles. ». [...]
[...] Mais à l'issue de la Révolution, la monarchie s'effondre, la France est alors considérée comme un état laïque, distinguant le pouvoir politique des organisations religieuses. Ce n'est pas sans déplaire à certains : en 1802, Chateaubriand défend fermement l'idée d'une monarchie absolue dans son œuvre Le Génie du Christianisme. L'auteur fait l'apologie de la société chrétienne qu'il vient de quitter, et défend la beauté et la grandeur de la religion. Il accuse les Philosophes des Lumières d'être responsables de la chute de la monarchie. Cependant, nombreux sont les auteurs à dénoncer certains aspects de la religion. [...]
[...] Elle publie Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791, qui constitue une critique ironique du texte de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclamé en 1789 à l'issue de la Révolution. Olympe de Gouges est considérée comme la première féministe de France et sert aujourd'hui d'icône historique aux mouvements féministes actuels. Au XIXe siècle, Georges Sand fait entendre sa voix à travers de nombreux textes critiques publiés durant la première moitié du siècle : elle dénonce la position des femmes mariées en illustrant les inconvénients du statut matrimonial. [...]
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