Exposé consacré au rôle de l'enfant dans les contes de Charles Perrault, écrivain du 17ème siècle et dans les illustrations de Gustave Doré, illustrateur du 19ème siècle.
[...] Ils sont victimes par la violence parentale et l'abandon des parents. Les sept enfants doivent y faire face. Surtout un enfant, le plus jeune était fort délicat et ne disait mot et il était le souffre-douleur de la maison le cadet souffre aussi de la violence familiale et certainement encore plus que sa fratrie. L'enfant subi des préjudices physiques mais aussi psychologique. Dans cette histoire, nous voyons une fratrie de frères jumeaux, seul le cadet n'est pas inclus dans cette gémellité, comme l'écrivain qui a perdu son jumeau à peine âgé de six mois. [...]
[...] Perrault la qualifie de belle, bien faite, et gentille comme les petites filles de son époque, l'illustrateur, quant à lui, en fait un portrait d'une enfant dodue au visage de poupon et innocente qui ne fait que mettre en appétit son prédateur qui domine par sa grande taille et son ombre qui recouvre la moitié de son corps. Pour l'image du Chaperon Rouge dans le lit de sa mère-grand, la première chose qui nous frappe, ce sont les yeux de l'enfant qui sont beaucoup plus expressifs que sur les gravures précédentes. Elle semble surprise et méfiante mais ne semble pas penser à fuir puisqu'on voit son bras potelé agripper le drap. Elle observe juste l'étrange apparence de sa grand-mère. II. [...]
[...] Son aveuglement et sa naïveté la pousse ensuite dans le lit de la personne qu'elle pense être sa mère- grand. C'est par l'ignorance du mal qu'elle rentre dans la maison même après avoir eu peur de la grosse lui répondit après qu'elle eût toquée et c'est cette ignorance que la fillette se déshabille pour se coucher à côté de sa grand-mère qui lui semble bien étrange une fois qu'elle fut près d'elle. Néanmoins, la fillette ne fuit pas et le conte se termine sur un méfait, la petite fille est dévorée. [...]
[...] Or, un parent devrait reconnaitre son enfant dans toutes les circonstances. On trouve un manque d'amour et de cruauté dans ce conte de Perrault. Pour conclure, le Poucet est un être rusé, observateur, attentif et intelligent mais en aucun cas virile (il n'épouse personne à la fin de l'histoire), il n'use pas de sa force et il triomphe contre ogre et ses parents. La petite taille n'est pas un handicap, il est le héros masculin. On voit un retournement de situation à la fin du conte, l'enfant devient aimé par ses parents car il devient messager du roi et fait fortune grâce au bottes de sept lieues, or cette scène n'est pas illustré par Gustave Doré, on n'aperçoit pas le bonheur retrouvé dans la petite famille de bûcheron. [...]
[...] L'image de l'enfant dans les Contes de Charles Perrault et dans les illustrations de Gustave Doré Charles Perrault écrit au XVIIème siècle de nombreux contes en vers et en proses, dont les héros sont essentiellement des enfants (Le Petit Chaperon Rouge et Le Petit Poucet) ou bien des jeunes filles (La Belle au Bois Dormant, Cendrillon ) en âge de l'adolescence. En effet, on peut dire que si l'enfant est naïf, crédule, idiot dans certains cas. Perrault a choisit ses personnages pour ses caractéristiques qui ont permis la facilité de faire passer les idées qu'il voulait mettre en avant, c'est -à -dire le cannibalisme, l'inceste, la violence, la sexualité, le désir . [...]
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