Voltaire auteur du XVIIIème siècle, met en scène dans son conte philosophique Candide ou l'Optimisme un jeune homme en quête de bonheur. [...]
Nous étudierons dans un premier temps la manière dont Voltaire utilise le merveilleux dans l'Eldorado, ce qui nous permettra ensuite de parler de la société parfaite, de l'utopie et de finir notre analyse par les limites de cette utopie.
[...] L'Eldorado dans Candide Sommaire II. Introduction 2 III. L'Eldorado, un monde merveilleux 2 IV. Une société parfaite 3 V. Les limites de l'utopie 5 VI. Conclusion 6 Introduction Voltaire auteur du XVIIIème siècle, met en scène dans son conte philosophique Candide ou l'Optimisme un jeune homme en quête de bonheur. Candide parcourt de nombreux pays dont celui de l'Eldorado, pays perdu, inaccessible et merveilleux. Avec cet épisode, Voltaire décrit une utopie souriante, un monde merveilleux, une société parfaite. [...]
[...] Il est inutile de chercher cette terre heureuse puisqu'il faut un miracle pour y parvenir vivant. L'Eldorado est inabordable au commun des mortels. L'esthétique est mis en évidence par Voltaire grâce au champ lexical de l'agréable et du beau : l'utile était l'agréable des hommes et des femmes d'une beauté singulière les maisons sont bâtie comme des palais d'Europe Dans ce soucis d'esthétique, Voltaire met en avant l'apparence, la vision attrayante et colorée du lieu. La beauté est très importante pour souligner l'idéal, le rêve. [...]
[...] L'Eldorado est donc une critique de la naïveté de ceux qui pourraient croire à l'utopie, c'est une parodie des illusions. Son ironie nous laisse penser que, pour lui, l'Eldorado n'est pas le pays où règne le bonheur. Il répondra d'ailleurs à la question essentielle du bonheur à la fin de son conte : le bonheur est là où l'on est; on peut être heureux en cultivant son jardin car le bonheur est le fruit du travail et non du rêve. [...]
[...] El dorado en espagnol, signifie le doré par conséquent le pays est rempli de richesse. On pouvait voir quelques enfants du village, couverts de brocats d'or tout déchirés jouaient au palet [ ] ; C'était de l'or, c'était des émeraudes, des rubis, dont le moindre auraient été le plus grand ornement du trône du Mogol C'est un pays où l'or est un métal banal que l'on trouve partout et que tout le monde possède, mais personne n'y accorde de l'importance. [...]
[...] Le paradoxe est dans la courtoisie des convives qui appartiennent pourtant aux métiers les moins distingués. Cette phrase sonne comme un oxymore : des marchands et des voituriers tous d'une politesse extrême Les habitants ont apparemment l'art de recevoir les gens, ils font tout pour mettre à l'aise leurs invités, même si ce sont des étrangers : Le vieillard reçut les deux étrangers sur un sofa matelassé de plume de colibri et leur fit présenter des liqueurs dans des vases de diamant. [...]
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