Education, société et politique - A.prost
[...] Cela doit, pour De Gaulle, s'accompagner d'une sélection. A ces deux projets s'ajoute celui de la diversification des filières de formation et une réelle orientation. En 1960 est créée la direction générale de l'organisation et des programmes scolaires. Elle gère l'orientation, la coordination pédagogique, les programmes financiers et la carte scolaire (1961 : le directeur est Jean Capelle). L'impulsion présidentielle 1962 : le premier ministre Pierre Sudreau démissionne (octobre) et, après un intérim de Louis Joxe, il est remplacé par Christian Fouchet. [...]
[...] Elle est le résultat d'une organisation sociale qui attribue à chaque âge de la vie des comportements "normaux" attendus comme tels par tous les membres de la communauté. Il ne faut surtout pas oublier qu'au début de notre siècle il y a deux jeunesses : la jeunesse bourgeoise et la jeunesse populaire, et qu'aucune n'est en conflit avec la société. La jeunesse populaire Définition sociale du groupe d'âge Il est défini par quatre traits : les jeunes travaillent, ne sont pas mariés, vivent chez leurs parents et sous leur contrôle. [...]
[...] A cela s'ajoute la croissance économique qui sécurise les familles. La révolution pastorienne commence à se sentir dés le début du siècle. La mort sera repoussée après la seconde guerre mondiale avec l'expansion des antibiotiques. Mettre un enfant au monde était un double risque : le voir mourir très rapidement ou avant qu'il ne devienne adulte. Familles malthusiennes et familles prolifiques Les premières considèrent que les enfants sont une lourde charge et qu'il est difficile de les protéger contre tous les périls ( 1930 : n'ont pas d'enfant un seul . [...]
[...] La mutation des lycées professionnels Ils étaient uniquement le lieu de préparation des BEP et des CAP, puis brusquement la création des baccalauréats professionnels a déplacé le centre de gravité des LP. En effet les titulaires du BEP allaient sur le marché du travail, alors qu'à présent ils sont à poursuivre leurs études, le BEP devient une étape et non plus un diplôme final. De plus un dilemme apparaît : faut-il encore former des ouvriers alors que la BIPE pense que les usines de la prochaine génération n'en auront plus besoin ? [...]
[...] La crise universitaire est due à quatre points principaux : tout d'abord, la croissance des effectifs s'est faite sans aucune modification des structures administratives qui pourtant étaient déjà faibles, de plus cette administration a été ébranlée par la récente réforme radicale du supérieur de 1966, à cela s'ajoute que cette réforme correspondait aux besoins de la recherche mais pas aux intérêts des étudiants, et enfin le problème de la sélection restait en suspend . d'où l'aggravation du mécontentement étudiant . Conséquences de 1968 : la destruction des pouvoirs universitaires . Il y a une diminution des pouvoirs universitaires, car l'autorité de l'université reposait sur l'adhésion des étudiants, la légitimité professionnelle des enseignants s'en voit diminuée d'autant . [...]
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