dissertation répondant au sujet suivant : vous devez montrer que la mort est anodine , banaliser dans le roman de boris vian l'écume des jours
[...] Sous son corps, la flaque de sang se coagulait en étoile. » (Boris Vian, 1947) Notons que le passage métaphorique du sang transformé en étoile, qui traduit le passage de l'image objective à une vision subjective rend ce récit, à la toute fin, étrangement poétique perdant le lecteur dans une vision totalement irréelle, saugrenue et finalement, belle de cette mort. Ces deux exemples montrent bien comment Boris Vian se joue de la mort lui prêtant tantôt l'importance d'une froide description balistique, tantôt la drôlerie d'une situation burlesque, pour mieux en faire appréhender au lecteur, les multiples points de vue. [...]
[...] L'Ecume des jours, Boris Vian Si : « La mort n'est pas drôle parce qu'elle ne supporte pas la répétition. » (Boris Vian, 1958) pour l'écrivain, Boris Vian, son roman d'après-guerre au contraire, L'Ecume des jours, publié en 1947, apparaît comme un conte, empli de visions poétiques et fantasques, au milieu desquelles, la mort constitue justement un thème de résonance majeur. En effet, l'auteur s'emploie, tout au long du livre et à travers les trajectoires de plusieurs de ses personnages, à banaliser et, par conséquent, dédramatiser ce « passage » sous ses différents états. [...]
[...] Tu te débrouilleras toute seule. » (Boris Vian, 19747) Ainsi, la mort choisie ou plutôt ici, le suicide prête à rire et se défait de toute vision sérieuse et grave. L'auteur s'attache et s'intéresse, par ailleurs, dans ce livre, à toutes les facettes de la mort. C'est pourquoi, il appréhende également le meurtre. Cet acte, dans la réalité grave au sens pénal comme au sens moral, relève ici, dans le roman, une importance toute relative, relevant tout au plus de l'anecdote ou de l'acte sans conséquence. [...]
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