"Pensez vous qu'un écrivant doit être libre d'écrire ce qu'il veut ? " A cette question il y a beaucoup de réponses, dans cet essai, la thèse est défendue ainsi que exhibée. Plusieurs arguments accompagnés d'exemples sont démontrés.
Pour : La liberté d'expression (ex: Déclaration universelle des droits de l'homme), enrichissement des opinions collectives et décrédibilisation des rumeurs, visibilité plus importante (ex : Encyclopédie de Diderot) .
Contre : La liberté n'est pas infinie (ex: citation de John Stuart Mill ), la liberté totale présente de graves risques (ex: cas de Charlie Hebdo), elle peut entrainer une panique générale (ex: Da Vinci Code)
[...] En effet ce fût la première encyclopédie qui regroupait tout le savoir que l'humanité a acquis à l'heure de sa rédaction, dans le but de non seulement faire populariser la philosophie, mais également faire connaitre les travaux et les savoirs des siècles antérieurs afin de faciliter l'accès au savoir et faire progresser l'intellectualité humaine. De plus, la liberté totale d'affirmer ses propos pourrait entrainer l'apparition et l'enrichissement d'une opinion collective. En effet, si n'importe quel individu a la capacité d'exprimer ses idées et opinions vis-à-vis d'un sujet quelconque, d'autres personnes se trouveront sans doute du même avis, et si n'importe qui peut exprimer ses idées il y aurait alors une multitude d'opinons différentes et donc une diversité plus accentué dans les manières de penser. [...]
[...] Ainsi les personnes abandonnant leur opinion personnelle, pour suivre celle collective par peur des conséquences et des menaces, disparaitrons. Cette diversité d'opinions pourra également décrédibiliser les différentes idées reçues et des accusations basées sur des rumeurs comme celles qui circulaient beaucoup au moyen âge par exemple : les chrétiens accusaient les juifs d'empoisonner les puits durant des temps d'épidémies. En somme, un écrivant devrais pouvoir être libre d'écrire et exprimer ce qu'il souhaite afin de faire circuler de nouvelles idées qui pourront faire avancer le savoir mais aussi espérer déchiffrer les multitudes d'opinions et d'idées qu'un être humain peut affirmer. [...]
[...] Pour conclure, on ne peut pas dire si un écrivant devrait être libre d'écrire ce qu'il veut ou pas. Il a très certainement le droit de s'exprimer et de faire connaitre ses idées dans le but qu'il souhaite mais en respectant certaines règles, imposées par les droits les plus fondamentaux ou par lui-même, et en tenant compte des différents jugements auquel il est exposé. Comment feront nous face alors à ce genre de problèmes dans une société dans laquelle la liberté d'expression n'existait pas ? [...]
[...] Enfin, pour finir on peut remarquer que dans la société actuelle, l'accès à l'information se développe de plus en plus avec les avancées technologiques. Ainsi tous types de personnes, plus ou moins sensibles ont accès à du contenu. Certaines personnes peuvent également appréhender les choses différemment des autres en ayant un point de vu plus ou moins ironique. Par exemple beaucoup d'œuvres ont pu être mal interprétés par les lectures causant ainsi des révoltes. Ç'a été le cas du roman « Da Vinci Code », écrit pas Dan Brown, qui mélange confusément fiction et réalité. [...]
[...] Nombreux sont les écrivains qui font appel à ce genre de procédés afin d'éviter d'éventuelles critiques, on peut voir l'exemple du témoignage de l'écrivaine MarieAude Murail dans le journal « Libération » où elle dit « Si l'on n'y prend pas garde, de capitulation d'éditeur en autocensure d'auteur, on arrivera [ ] à l'impossibilité même de la fiction, c'est-à-dire la liberté pour un créateur d'imaginer ce qu'est l'autre ». De même, certains écrivains ne font pas appel à ce genre de technique, dans le but de critiquer, polémiquer ou encore caricaturier. [...]
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