Écriture fictive à partir d'une oeuvre : Le Rouge et le Noir - Stendhal (1830)

Thèmes abordés

Écriture fictive à partir d'une oeuvre, Le Rouge et le Noir, Stendhal, 1830, Julien Sorel, Mme de Rênal, scierie de M. Sorel, précepteur, éducation

Résumé du document

Sujet : Quelques années après la dispute, Julien revient à la scierie de son père et retrouve son livre. Imaginez ses réflexions et ses sentiments à la vue de son livre.

C'était un après-midi d'automne, après un repas qui devait redonner de l'énergie aux travailleurs que Julien était allé rendre visite à son père, M. Sorel, à la scierie familiale. Julien en était parti pour aller éduquer les enfants de M. de Rênal, maire de sa petite ville, et de Mme de Rênal.

Extraits

[...] Des larmes lui coulèrent le long des joues. Lui revint en mémoire la querelle, son humiliation devant ses frères aînés et les employés de l'usine, le chagrin qui l'avait assailli, la rancune qui avait fini par diminuer ces quelques années passés loin des siens. Il pensait à ce que lui avait dit son père : « Eh bien, paresseux Tu liras donc toujours tes maudits livres [ ] Lis-les le soir, quand tu vas perdre ton temps chez le curé, à la bonne heure ». [...]

[...] Ecrire à partir d'une œuvre, Le Rouge et le Noir, Stendhal. Sujet : Quelques années après la dispute, Julien revient à la scierie de son père et retrouve son livre. Imaginez ses réflexions et ses sentiments à la vue de son livre. C'était un après-midi d'automne, après un repas qui devait redonner de l'énergie aux travailleurs que Julien était allé rendre visite à son père, M. Sorel, à la scierie familiale. Julien en était parti pour aller éduquer les enfants de M. [...]

[...] Il pardonna son père de ce geste brutal et pensa que la rancune n'était pas une bonne chose, qu'elle n'amenait que des sentiments douloureux. Il pardonna son père parce que ce dernier était un travailleur manuel, qui n'avait jamais étudié et qui ne comprenait pas l'attirance de Julien pour les livres. Mais lors de la promenade, son père lui avait dit qu'il était un bon garçon, parce qu'il réussissait à gagner sa vie. Julien pensa à ces mots et son cœur s'apaisa. Julien se rapprocha de son père endormi et s'assoupit à ses côtés, comme de juste, le cœur léger. [...]