De nombreux auteurs de mémoires ont pour principale intention de se justifier. En effet, l'écriture d'une telle œuvre sert souvent de prétexte à l'explication de leurs actes qui ont été controversés. Pourtant, dans ses Mémoires, Saint-Simon relate avant tout les incidents de la vie à la Cour de Louis XIV, laissant la part de justification au second plan. Il faut donc en conclure que l'écriture de mémoires peut avoir plusieurs finalités qui sont totalement différentes d'un auteur à l'autre. Ainsi, les mémorialistes ont un besoin important de mettre des faits hors de cause mais ils n'écrivent pas que pour cette raison. De plus, la justification n'est pas propre au genre des mémoires et est présente dans la plupart des autobiographies.
Tout d'abord, on écrit des mémoires pour se justifier. On peut expliquer ses actions politiques en utilisant un ton neutre ou aussi le faire en se valorisant.
[...] Tout au long de sa vie, il note ses réflexions pour élaborer son œuvre. Il s'y peint lui-même et découvre l'impuissance de l'homme à trouver la vérité et la justice. Dans le chapitre dix-huit du deuxième livre, il s'interroge sur sa démarche autobiographique. Il pense que même si personne ne le lit, son entreprise lui sera utile. Pour soutenir sa thèse, il utilise des arguments et scelle un pacte de sincérité avec le lecteur. La recherche de vérité le convainc. [...]
[...] Dans des mémoires, la vie individuelle a normalement autant d'importance que l'Histoire mais ce n'est pas toujours le cas quand l'auteur se met toujours au premier plan. On écrit des mémoires pour se justifier : soit en ayant un but précis, soit en se mettant en valeur. En revanche, ce n'est pas la seule raison d'écrire. En effet, on peut entreprendre l'écriture de ses mémoires pour laisser un témoignage de la vie à une certaine époque ou pour empêcher qu'un massacre ne se reproduise. [...]
[...] N'écrit-on des mémoires que pour se justifier ? De nombreux auteurs de mémoires ont pour principale intention de se justifier. En effet, l'écriture d'une telle œuvre sert souvent de prétexte à l'explication de leurs actes qui ont été controversés. Pourtant, dans ses Mémoires, Saint Simon relate avant tout les incidents de la vie à la cour de Louis XIV, laissant la part de justification au second plan. Il faut donc en conclure que l'écriture de mémoires peut avoir plusieurs finalités qui sont totalement différentes d'un auteur à l'autre. [...]
[...] Dans le chapitre trente-six, l'évidence de l'absurdité de la vie des déportés empêche le lecteur de commettre un tel crime. On écrit ses mémoires pour d'autres raisons que de se justifier : on peut le faire pour témoigner mais aussi pour avertir le lecteur. Cependant, la justification est présente dans des œuvres autres que des mémoires. C'est une des intentions de beaucoup d'auteurs d'autobiographies. Tout d'abord, ils souhaitent se défendre puis la question de la sincérité peut montrer qu'ils se justifient. [...]
[...] Cette œuvre est une peinture bouleversante de la Grande Guerre. Ce compte-rendu de la vie des tranchées et des atrocités des combats permet de ressentir la souffrance de la guerre du point de vue d'un poilu : Deux armées qui se battent, c'est comme une grande armée qui se suicide ! C'est en grande partie sur des témoignages comme celui-ci que les historiens ont fondé leurs travaux sur la vie quotidienne des soldats dans les tranchées de la guerre de 14. [...]
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