Dissertation de français sur le sujet : Le roman a-t-il pour vocation de changer la société ? Dans les préfaces de leurs romans, nombre d'auteurs justifient leur travail d'écrivain. Ils essaient de manifester l'intérêt de leur activité, considérée par beaucoup comme un loisir superficiel. Victor Hugo, par exemple, espère que son roman ne sera pas inutile et qu'il saura contribuer à la lutte contre les injustices sociales.
[...] Toutefois, cette dimension sociale et idéologique du roman ne doit pas occulter sa dimension ludique. L'utile se mêle à l'agréable. [...]
[...] Dissertation sur le roman : Le roman a-t-il pour vocation de changer la société. Introduction Dans les préfaces de leurs romans, nombre d'auteurs justifient leur travail d'écrivain. Ils essaient de manifester l'intérêt de leur activité, considérée par beaucoup comme un loisir superficiel. Ainsi, Victor Hugo, dans la préface des Misérables, datée du 1er janvier 1862, défend son roman [ ] des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles (l. 8-9). Dès lors, on peut se demander si c'est bien la vocation du roman de changer le monde. [...]
[...] En ce sens, le roman modifie le lecteur de manière unique et spécifique car l'écriture romanesque ne se confond avec aucune autre. Transition Ainsi, si le roman peut être utile dans un monde d'injustice sociale, ce n'est pas tant par la diffusion d'idées que par une écriture spécifique. Le roman ne doit pas pour autant être cantonné dans ce rôle. III) Le roman n'a toutefois pas pour seule vocation d'agir sur la société Le roman en effet n'a pas pour unique but d'être utile A. [...]
[...] Il nous transporte alors dans un ailleurs spatial ou temporel. Ainsi, si Victor Hugo a su peindre les vicissitudes de son temps, il a aussi décrit, dans Notre-Dame de Paris, le Moyen-Âge, sa dévotion, son carnaval et sa Cour des Miracles. Le roman peut aussi faire rêver par ses personnages, héros sans faille. Alexandre Dumas, que ce soit dans Les Trois Mousquetaires ou dans Le Comte de Monte-Cristo, s'est plu à peindre des personnages sans peur et sans reproche, prêts à tout pour leur honneur ou pour l'amour d'une femme. [...]
[...] Tout d'abord, le roman nous propose un personnage de lecteur que nous incarnons dans la lecture. Ainsi, Victor Hugo, dans Les Misérables, suggère un lecteur courageux, que rien n'arrête même pour les plus forts l Nul ne marche seul l hardiesse un lecteur qui pourrait se mettre au service la société sans hésitation. Ainsi, alors même que le narrateur ne s'adresse pas directement à un lecteur virtuel, il le façonne et le lecteur réel, qui s'y identifie, s'en trouve transformé. [...]
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