Victor HUGO propose cette réflexion sur la poésie : « La poésie s'adresse à la sensibilité, non au savoir ; à la connaissance intuitive, non à la raison discursive ; à l'imagination, non à la logique. Elle s'efforce, non de prouver, mais d'émouvoir et d'éveiller dans le cœur des échos prolongés. »
Vous éclairerez et éventuellement discuterez cette définition du poète.
Dans l'esprit de la majorité des lecteurs du monde contemporain, la poésie s'apparente à un art très sophistiqué, coupée de ses racines populaires n'étant destinée qu'à un ensemble restreint d'individus souhaitant avant tout y trouver de quoi satisfaire leur soif de logique et de réflexion. Pourtant, ce n'est pas ce à quoi elle est destinée selon le poète résolument romantique, Victor HUGO, qui déclare qu'elle vise avant tout à toucher les émotions du lecteur, à faire appel à sa faculté d'attention, d'imagination et à ses connaissances intuitives tout en délaissant bien au contraire la cohérence, la déduction, et même la raison.
[...] Dissertation Sujet : Victor HUGO propose cette réflexion sur la poésie : La poésie s'adresse à la sensibilité, non au savoir ; à la connaissance intuitive, non à la raison discursive ; à l'imagination, non à la logique. Elle s'efforce, non de prouver, mais d'émouvoir et d'éveiller dans le cœur des échos prolongés. Vous éclairerez et éventuellement discuterez cette définition du poète. Dans l'esprit de la majorité des lecteurs du monde contemporain, la poésie s'apparente à un art très sophistiqué, coupée de ses racines populaires n'étant destinée qu'à un ensemble restreint d'individus souhaitant avant tout y trouver de quoi satisfaire leur soif de logique et de réflexion. [...]
[...] ou encore à exprimer une sorte d'épopée du grotesque dans L'Expiation et Splendeurs où il critique vivement l'Empereur de son temps, Napoléon III, le décrivant comme un nain malhonnête qui tente d'utiliser la gloire de son oncle à des fins personnelles le châtiment devant s'abattre sur lui. RIMBAUD, dans le poème Rage de Césars fustige également l'Empereur, nous le présentant comme un être amorphe, dans le but de critiquer réellement l'absence des idées républicaines de 1789 et de défendre sa liberté, RIMBAUD étant victime de l'oppression de sa mère et de la guerre paralysant le pays et empêchant ses déplacements. La poésie peut également jouer le rôle d'intermédiaire de paroles et de conceptions religieuses, mais également de purgatoire de la pauvreté. [...]
[...] Le lecteur est submergé d'émotions par cet homme qui essaye de procéder à une alchimie poétique, donne-moi ta boue, j'en ferai de l'or Ces auteurs voient donc bien en la poésie un moyen de faire partager des émotions intenses, personnelles et variées comme dans Femme Nue, Femme Noire où SENGHOR chante la beauté de la femme nue, femme obscure, fruit mûr à la chair ferme reproduisant un plaisir par l'intermédiaire des cinq sens, mais également de parler des méandres de l'âme. Ce plaisir est accentué grâce à un jeu du langage, le poète pour exprimer la beauté utilisant les mots, les sonorités pouvant être douces, mais également criardes, le rythme joyeux ou au contraire funeste. Tous ces grands poètes, VOLTAIRE pouvant être rajouté déclarant que Le vrai poète est celui qui remue l'âme, et qui l'attendrit partagent donc la même vision qu'HUGO sur cette caractéristique de la poésie qui s'avère donc juste. [...]
[...] Ces poètes voulaient ainsi affirmer par le biais de leurs plumes la grandeur de l'histoire et de la civilisation noire face au monde occidental qui les dévalorisait et les considérait comme des esclaves dans une époque où la France baignait dans le racisme perpétuel. Ainsi dans Cahier d'un retour au pays natal CESAIRE est hanté par la question du déracinement des descendants d'esclaves et de leurs conditions, et décrit à un moment un nègre dont La misère, on ne pouvait pas dire, s'était donné un mal fou pour l'achever. SENGHOR quant à lui a créé une poésie à vocation universelle, déclarant que La poésie ne doit pas périr. [...]
[...] Henri BOSCO dans son écrit Antonin nous présente un jongleur qui par son adresse nous transporte, nous évade nous lecteur et le petit garçon regardant la scène dans un autre monde, ses boules devenant alors sept astres et leurs sept planètes en référence au système solaire contenant sept planètes ce qui nécessite un minimum de connaissances apprises dès le primaire et de s'imaginer la scène : on assiste dès lors à la création d'un monde chimérique à l'intérieur du monde imaginaire du lecteur. Victor HUGO décrit bien cette faculté que le lecteur doit avoir dans Océan Prose lorsqu'il dit : «Savoir, penser, rêver. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture