Pour forger une très bonne éducation des enfants, on a recourt à toutes sortes de fictions, comme des histoires inventées telles que les contes, des fables ou des apologues. Néanmoins, les adultes oublient la visée argumentative de chacun de ces textes parce qu'ils pensent que ces textes sont moins sérieux que les textes des différents autres genres. On peut donc se poser une question : pourquoi la fiction est-elle efficace pour transmettre une vision de l'homme et du monde ? Pour répondre à cette problématique on verra dans un premier temps que l'auteur possède une grande liberté sur le fond comme sur la forme, dans un second temps le plaisir que cette liberté évoque chez le lecteur et pour finir la façon originale de faire réfléchir.
Les genres de la fiction sont extrêmement variés. On peut par exemple citer l'apologue qui apparait sous plusieurs formes. Par exemple les fables très réputées de Jean De La Fontaine au XVIIème siècle ou alors les contes philosophiques du XVIIIème siècle, comme Candide de Voltaire. Mais par aussi des contes merveilleux, comme dans Le Petit Chaperon Rouge de Charles Perrault qui affirme qu'il ne faut pas se laisser flatter. La fiction permet aussi à l'auteur de créer une opposition distincte entre les personnages gentils et les autres méchants, par exemple Jean Valjean et Javert dans Les Misérables de Hugo.
[...] L'auteur à travers ses personnages, peut adapter les situations de chacun d'entre eux pour permettre de dénoncer avec différents registres. Il peut par exemple, utiliser l'exagération et l'hyperbole en décidant de grossir les traits du personnage critiqué et par conséquent de faire rire le lecteur, c'est effectivement le cas dans Tartuffe de Molière où il fait une critique des libertins. Il peut aussi être lyrique et épique, c'est le cas dans La guerre de Troie n'aura pas lieu, de Giraudoux, à travers le personnage d'Hector (...)
[...] Le lecteur s'intéresse, grâce à ces techniques, aux personnages, aux éléments de l'histoire. Il se laisse donc se divertir et intègre plus facilement la morale à tirer de l'histoire. Lorsque le personnage principal voyage beaucoup dans monde, comme Candide, cela permet de s'évader, il va donc tirer beaucoup plus de leçons de l'œuvre. L'évasion peut néanmoins aller beaucoup plus loin. Certains auteurs vont aller jusqu'à créer des utopies. C'est notamment le cas de l'anglais Thomas More, dans Utopie où il fait une critique de la société, voire un rejet total de son fonctionnement. [...]
[...] L'identification du lecteur dépend grandement de sa sensibilité, il peut parfois pleurer un personnage, lorsqu'il se trouve au théâtre. Lorsque le lecteur s'est identifié au personnage, il est inconsciemment sous son influence. L'attachement devient si fort, que le lecteur agit de la même manière que dans la vie. C'est le cas de Madame Bovary de Gustave Flaubert, elle pense être une héroïne romanesque et rêve de posséder de nombreux amants. En outre, l'histoire de Madame Bovary peut influencer maintes dames sur leur relation sentimentale à travers le caractère fictif de ce roman. III/Une façon originale de faire réfléchir. [...]
[...] On peut donc se poser une question : pourquoi la fiction est-elle efficace pour transmettre une vision de l'homme et du monde ? Pour répondre à cette problématique on verra dans un premier temps que l'auteur possède une grande liberté sur le fond comme sur la forme, dans un second temps le plaisir que cette liberté évoque chez le lecteur et pour finir la façon originale de faire réfléchir. I/La grande liberté de l'auteur sur le fond comme sur la forme. [...]
[...] L'argumentation peut parfois être faite de manière traditionnelle, avec la présence d'arguments et d'une thèse comme c'est le cas dans Les Essais de Montaigne, sur l'éducation notamment, comme l'ont fait de nombreux philosophes des Lumières, par exemple Rabelais, Rousseau. Conclusion : Les fictions permettent à toutes les classes d'âge de mieux comprendre le monde dans lequel elles vivent en instruisant et divertissant le lecteur. Néanmoins, l'auteur doit faire attention à ne pas négliger la morale en valorisant trop l'histoire fictive et en la faisant passer au second plan et être totalement ignorée du lecteur. Elle doit donc s'adapter à tous les publics afin d'être totalement comprise par un plus grand nombre de lecteurs. [...]
[...] Il peut aussi être lyrique et épique, c'est le cas dans La guerre de Troie n'aura pas lieu, de Giraudoux, à travers le personnage d'Hector. L'auteur a parfois envie de créer une fiction plus vraie que nature. C'est effectivement le cas des réalistes et naturalistes. Ces écrivains ont la particularité de s'intéresser à toutes les classes sociales de la société, c'est le cas des prostituées avec Nana, de Zola. L'auteur a donc pour but de montrer la réalité à travers une fiction qui peut sembler, parfois, plus vraie que la réalité. [...]
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