Dissertation sur Les Fables de la fontaine. Effectuée avec l'aide de mon professeur particulier. Note reçue de 19.25/20. Sujet: mensonge/vérité.
[...] Pour conclure, l'apologue est donc bien une arme pour dénoncer. De plus, l'imagination se transforme en procédé pour faire entendre une pensée. Imaginer conduit à penser le monde, en imaginant nous pouvons en effet confronter des pensées philosophiques mais aussi examiner des hypothèses scientifiques qui nous amène à questionner des valeurs. Lorsque l'imagination permet la confrontation de pensées philosophiques, la fable devient alors un espace imaginaire où les différentes idées se mettent en présence et où s'opposent des exemples s'inspirant du réel. [...]
[...] En effet, elles rendent accessibles des enseignements qui trop abstraits, ne convainquent pas. C'est le cas des fables de « Le Héron et La Fille » qui se retrouvent reliées et mises en parallèle avec un représentant du règne animal, le héron et un représentant du monde humain, la fille. Ici, deux illustrations du même thème, la satire des orgueilleux courtisans persuadés qu'ils sont supérieurs. Une réflexion quasi philosophique sur la place de l'homme dans la nature est menée. En réalité, nous sommes soumis à la nature, à ses exigences et au passage du temps. [...]
[...] Fontaine illustre ainsi qu'une fable plaisante est plus efficace qu'un long discours sérieux. La mise en abyme permet donc d'illustrer son propos et de faire l'éloge de l'apologue. La vérité dans son dépouillement ne se suffit pas toujours à elle-même, elle doit s'accompagner du mensonge pour saisir les esprits. Pour finir, imaginer permet d'atteindre des vérités supérieures. Mentir, au sens d'imaginer, d'inventer des fictions, loin d'être condamné est présenté comme un don des dieux. C'est ce qu'exprime La Fontaine dans « À Madame de Montespan ». [...]
[...] Les paroles du renard sont nuancées et malicieuses. Il use d'une stratégie argumentative habile pour se tirer d'affaire. La manouvre du Loup se retourne alors impitoyablement contre lui, entrainant son élimination physique. Les loups et les tigres sont des grands quand l'âne est choisi pour incarner les plus faibles comme dans « Les Animaux malades de la peste ». La morale de cette fable en témoigne : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » D'autre part, les animaux ne sont pas les seuls êtres à incarner des idées, les fables donnent à voir aussi des allégories. [...]
[...] Celle de la mort notamment. Par exemple dans La « Mort et le Mourant », la mort confrontée à un vieillard montre l'obstination des hommes à refuser l'inévitable. C'est un sujet général et universel qui est traité ici, applicable en tout temps et à toute personne. On a quitté le monde la cour : un vieillard appelé par la mort lui demande de lui accorder encore un peu de temps, argumente en vain et la mort l'emporte. Placere et docere, écrivait La Fontaine, les fable sont donc bien des récits ludiques qui conduisent à la réflexion. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture