La relation entre père et fils est vraiment fondamental. Cette relation a inspiré de nombreuses œuvres littéraires. On peut penser par exemple au récit Le Procés de Franz Kafka. Nous tenterons à travers l'analyse des deux extraits qui nous sont proposés, un extrait du roman Une belle mort de Gil Courtemanche et l'extrait de la pièce Le Vrai Monde de Tremblay, d'étudier la façon dont la relation père-fils est envisagé.
[...] C'est une comparaison qui ne le met pas en valeur. Le père semble vouloir chercher à dominer son fils. Je sens qu'il attend l'échec, comme toujours, pour pouvoir montrer, démontrer, enseigner, dominer. « ses yeux » (ceux du père) qui le toisent avec condescendance ». Cette relation ne semble vraiment épanouissante pour le jeune protagoniste qui ne semble pas évoluer aux côtés d'un père protecteur qui lui donne confiance et l'incite à utiliser ses qualités propres. Dans cet extrait, nous voyons donc bien la façon dont le père cherche à une établir une sorte de supériorité écrasante envers son fils. [...]
[...] En conclusion, nous pouvons dire que ces deux textes abordent une question majeure dans la vie et dans la littérature, celle de la relation qu'il existe entre un père et son fils. « Famille, je vous hais », s'écriait déjà André Gide. En effet, à la différence des amis que nous choisissons, nous héritons d'une famille avec laquelle nous somme plus ou moins en phase. Ces deux textes présentent de nombreux points communs dans la mesure où dans les deux situations, les fils plutôt intellectuels s'opposent à des pères farouchement anti-intellectuels. [...]
[...] Cette relation a inspiré de nombreuses œuvres littéraires. On peut penser par exemple au récit Le Procés de Franz Kafka. Nous tenterons à travers l'analyse des deux extraits qui nous sont proposés, un extrait du roman Une belle mort de Gil Courtemanche et l'extrait de la pièce Le Vrai Monde de Tremblay, d'étudier la façon dont la relation père-fils est envisagé. Ce que l'on remarque , c'est que la relation qu'entretien le père et le fils dans Une belle mort est conflictuelle. [...]
[...] Le père semble préférer cette activité d'agent en assurances qui le faisait au moins voyager plutôt qu'un travail d'atelier qu'il semble trouver particulièrement ennuyeux : « J'ai passé à travers la vie en ayant du fun. Pas en me faisant chier huit heures par jour dans un atelier qui pue l'imprimerie ». Cependant, les ambitions du fils sont en vérité d'un ordre tout à fait différent. Ce travail à l'imprimerie est un travail qui semble un travail alimentaire en quelque sorte. Sa véritable ambition est d'être écrivain. Et c'est alors un conflit qui ressemble à celui qu'il y avait entre le père et el fils dans le premier extrait qui semble se présenter aux lecteurs. [...]
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