Sciences humaines et arts, Le crépuscule de Prométhée, François Flahaut, métaphysique moderne, monde séculaire, monde spirituel, plaisir, hédonisme, épicurisme, CCP
Premièrement, il faut remarquer que cette phrase est difficile. Je vais m'efforcer d'expliquer pourquoi.
Il faut tout d'abord remarquer qu'il s'agit d'une conclusion, qui indique la raison ultime de la démonstration de François Flahaut. La locution « en effet » exprime une relation de cause. Il s'agit d'une justification de l'argument qui précède :
« Il faut pour cela qu'il y ait division entre le monde tel qu'il est et l'ancrage supérieur dont se réclame l'homme prométhéen moderne » (ligne 56-57).
[...] Cette conception platonicienne puis augustinienne de la nature humaine est sous-jacente. Dans la théologie chrétienne puis dans le théâtre romantique, la corruption originelle née de l'exclusion du jardin d'Eden se résout dans l'élan messianique ou prométhéen. La révolte devient une réponse à la Chute et une figure de Rachat. Cet élan, cette extase est une puissance de plaisir, elle est jouissance Le plaisir dans la pensée occidentale se donne par la transgression de l'interdit. Interdit de chair et interdit de la connaissance. [...]
[...] La position d'Epicure est proche de celle d'Aristote. Le plaisir est un plaisir corporel, physique. Le premier de ceux-ci est l'alimentation, lié au ventre avec celui des plaisirs de Venus. Le plaisir se comprend donc non comme une aspiration à l'intégrité, à la complétude de soi, mais comme une conséquence d'une quête d'équilibre. La complétude de l'homme moderne comme idéal est donc à mettre en regard de la mesure et de l'équilibre recherché par les anciens Grecs. La complétude est ainsi paradoxalement une forme de régréssion. [...]
[...] Il faut tout d'abord remarquer qu'il s'agit d'une conclusion, qui indique la raison ultime de la démonstration de François Flahaut. La locution en effet exprime une relation de cause. Il s'agit d'une justification de l'argument qui précède: Il faut pour cela qu'il y ait division entre le monde tel qu'il est et l'ancrage supérieur dont se réclame l'homme prométhéen moderne (ligne 56- 57). L'argument est qu'il y a dans la métaphysique moderne une séparation ontologique entre l'immanent et le transcendant, entre le monde séculaire et le monde spirituel. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture