Romancier, dramaturge, traducteur, et philosophe, Denis Diderot est un auteur aux multiples facettes. L'écrivain marque par son génie et sa productivité l'entièreté de son siècle. Son œuvre majeure, l'Encyclopédie, est par excellence l'emblème des Lumières. Critique du despotisme mené en parallèle par le Roi et l'Eglise, ses écrits furent rapidement censurés.
Denis Diderot naît en 1713 à Langres dans une famille aisée de couteliers. Dès son plus jeune âge, il est envoyé au collège jésuite le plus proche du domicile familial. Diderot y apprend le latin et la littérature. Jeune et déjà très ambitieux, il part à Paris pour étudier la théologie et la philosophie. Grâce à son esprit critique, il se fait rapidement connaître au sein des salons mondains. Il amuse et sème ses idées. C'est ainsi qu'il rencontre Jean-Jacques Rousseau avec lequel il liera une amitié basée sur le dialogue et l'échange d'idées. L'écho d'un jeune homme aux idées dérangeantes parvient rapidement au Roi qui commence à douter de la nature des idées du philosophe.
Diderot rencontre Antoinette Champion de qui il tombe éperdument amoureux. Mais Antoinette est une lingère et n'a donc aucun titre social. Cette différence de statuts sociaux pousse Didier Diderot à condamner l'union. Afin de calmer les sentiments et les ardeurs de son fils, Diderot père le fait enfermer dans un couvent. Mais le couple est amoureux et innocent, Denis Diderot s'enfuit donc du couvent pour rejoindre sa bien-aimée afin de l'épouser. Le jeune couple vit donc dans la pauvreté et pour subvenir aux besoins du couple, Diderot devient traducteur. En 1746, l'écrivain publie Pensées philosophiques, l'ouvrage est condamné par le parlement et jeté au feu. Diderot, grâce à ce premier écrit, achève de confirmer les soupçons du Roi ; le philosophe devient une figure dangereuse pour l'Etat.
[...] Denis Diderot s'est éteint le 31 juillet 1784 à l'âge de 71 ans. Il est inhumé à l'église Saint- Roch, dans la chapelle de la vierge. Sa bibliothèque est, comme promis, transférée à Saint-Pétersbourg, mais celle-ci ne recevra pas la même attention que celle de Voltaire. Cinq ans plus tard, la Révolution éclate, le peuple saccage l'église, les tombes sont profanées, les corps des défunts sont jetés dans des fosses communes ; il ne reste donc aucune trace de Diderot, contrairement à Rousseau et Voltaire dont les dépouilles furent transférées au Panthéon de Paris. [...]
[...] Mais le philosophe doit apprend à se soumettre, il est face à un affreux dilemme : soit il délaisse l'impératrice, mais éprouverait certains remords et la fureur de Catherine II pourrait alors le ruiner ; ou bien il se soumet aux désirs de l'impératrice et alors son avenir est assuré, mais il entre en conflit avec ses convictions. Diderot, plus raisonnable accepte donc les grâces de sa bienfaitrice. L'écrivain est fidèle à sa promesse, il ne publie plus rien qui pourrait lui faire courir des risques vains. [...]
[...] Le libraire et éditeur Le Breton lui confie ainsi qu'à d'Alembert la charge de la traduction de la version anglaise de l'Encyclopédie. Mais Diderot est assoiffé de reconnaissance et de gloire et désire bousculer les esprits, il enrichit donc l'ouvrage original. Cette entreprise qui était à la base une simple traduction impartiale devient alors une arme redoutable contre le pouvoir royal et ecclésiastique. Diderot s'attèle pendant plus de vingt ans à la rédaction de l'Encyclopédie. L'œuvre parait alors sous la forme de tomes. Une pluie de censures et de condamnation tombe ainsi sur les auteurs et leurs écrits. [...]
[...] Critique du despotisme mené en parallèle par le Roi et l'Église, ses écrits furent rapidement censurés. Denis Diderot naît en 1713 à Langres dans une famille aisée de couteliers. Dès son plus jeune âge, il est envoyé au collège jésuite le plus proche du domicile familial. Diderot y apprend le latin et la littérature. Jeune et déjà très ambitieux, il part à Paris pour étudier la théologie et la philosophie. Grâce à son esprit critique, il se fait rapidement connaître au sein des salons mondains. [...]
[...] Le récit change au cours du temps, comte, récit fictif, biographie, tout est fait pour dérouter le lecteur. La construction du roman est du genre binaire, c'est-à-dire que c'est un récit et que dans ce récit se situent d'autres récits. Par ailleurs, c'est un des premiers romans dont le narrateur se confie directement au lecteur en l'interpelant. Certains thèmes prépondérants peuvent être mis en relief : le voyage picaresque (voyage sans but précis), le récit discontinu des amours de Jacques, les commentaires du narrateur sur son récit et l'énoncé de ses pensées et idées. [...]
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