L'"Encyclopédie" ou le "Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers"

Résumé du document

L'Encyclopédie ou le Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers n'est en fait à la base qu'une traduction en français de la Cyclopaedia d'Ephraïm Chambers. Le but d'une encyclopédie est de rassembler toutes les connaissances, d'exposer le fonctionnement général aux hommes avec qui nous vivons, mais surtout de le transmettre à ceux qui nous succéderont pour que les travaux des siècles passés ne soient pas des travaux inutiles, et pour qu'on ne les oublie pas, pour que nos enfants deviennent plus instruits, plus vertueux et plus heureux, et pour que nous ne mourions pas sans avoir hérité du savoir humain (...)

Extraits

[...] De son côté, Rousseau a lui publié Discours sur les sciences et les arts et Lettres à d'Alembert sur les spectacles . C'est Ephraïm Chambers qui est en fait à l'origine de l'Encyclopédie. C'est lui qui la publie par souscription et qui y consacre toute sa vie, elle se nomme plus précisément Cyclopoedia. L'Encyclopédie aura énormément d'influence après sa publication, elle sera suivie de rééditions, d'adaptations, de copies et d'éditions contrefaites. Dès 1776, Panckoucke et Robinet publient un Supplément de l'Encyclopédie De 1782 à 1832 paraît Encyclopédie méthodique Environ exemplaires toutes éditions confondues se sont vendues au moment de la Révolution française, l'originale s'étant vendue à environ 4300 exemplaires. [...]

[...] Il fallut donc faire appel à différents collaborateurs tels que des savants, des philosophes, des mathématiciens et des écrivains. Denis Diderot Pour Diderot, célèbre écrivain des Lumières, son domaine d'étude précis fut de rédiger le Prospectus, tâche qu'il mène à bien malgré quelques critiques et menaces. Pour d'Alembert, autre célèbre écrivain des Lumières, son travail fut d'écrire le discours préliminaire, la plupart des articles sur les mathématiques au sens large, ainsi que ceux sur la science ( près de 1700 articles ! [...]

[...] Elle joue un rôle très important à la cour, en effet, elle est puissante favorite de Louis XV. L'Encyclopédie résulte de plus de 160 participants, parmi eux figurent Le Chevalier de Jaucourt, un des principaux rédacteurs dans les matières économiques, littéraires, de médecine et de politique ; Jean Bouillet dans la médecine ; Nicolas Antoine Boulanger dans le droit et Louis Necker dans la physique, des exemples parmi tant d'autres. Dans les plus connus, figurent Voltaire, Mirabeau, Diderot, Quesnay et Alembert. [...]

[...] Cela forme un scandale et le Conseil d'Etat interdit de vendre, d'acheter et de détenir les deux premiers volumes parus ! En effet, la cause de cette interdiction est un scandale qui éclate du côté des partisans de l'Eglise et du pouvoir royal. Ce scandale des ecclésiastiques accuse l'Encyclopédie de favoriser le matérialisme athée. A cette époque, c'est le roi qui, sous la monarchie absolue, dirige tout et possède tous les pouvoirs. Les sujets du roi, eux, ne sont pas libres. [...]

[...] Les 17 volumes de l'Encyclopédie sont un peu plus grands qu'un livre de poche, mais un peu plus petits qu'un dictionnaire actuel. Quant à l'épaisseur d'un volume, elle ne dépasse pas visiblement les 5cm. Cette taille de volume permet donc une très bonne prise en main. Chaque article manuscrit devait d'abord être vérifié en corrigeant les potentielles fautes et devait être réécrit avant de figurer à l'intérieur de l'Encyclopédie volumes de l'Encyclopédie Les 11 volumes de planches comportent principalement des schémas démonstratifs et explicatifs, des dessins, ainsi que des pages d'explications littéraires sur tout les domaines différents. [...]