Les programmes de français au lycée définis par le B.O. n°28 du 12 juillet 2001 introduisent plusieurs évolutions significatives : d'abord la logique d'apprentissage du Français au collège et au lycée se solidifie avec une démarche d'approfondissement au lieu d'une démarche de juxtaposition d'un niveau à l'autre. Selon Alain Viala, « Il a fallu résorber le divorce absurde et dangereux entre collège et lycée » en évitant un risque de parcellisation/d'émiettement et de redite. Ainsi la littérature et l'étude de la langue sont liées au collège comme au lycée : « L'approche littéraire […] occupe désormais une place importante au collège ; l'étude de la langue […] a vocation à se prolonger au lycée » (Documents d'accompagnement du programme de seconde).
Les nouvelles instructions officielles préconisent également une nouvelle organisation du travail : celui-ci est désormais organisé de la même manière qu'au collège, en séquences, c'est-à-dire en « ensembles cohérents d'activités variées, unissant lectures, expression orale et écrite et travail sur la langue ». Ensuite les stratégies d'apprentissage reposent sur des démarches inductives et sont le fait des élèves, placés en situation d'autonomie et construisant eux-mêmes une « culture active » face aux textes. On remarque donc que les nouveaux programmes proposent moins de nouveaux savoirs qu'un nouveau cadrage de la transmission de ces savoirs. Quatre perspectives d'étude permettent ce cadrage, ce sont les mêmes en Seconde et en Première ; elles ont été élaborées selon le principe simple que pour comprendre un énoncé, il faut le rattacher à quatre dimensions
[...] Le candidat est interrogé sur un texte lu en lecture analytique pendant l'année (est considéré comme texte lu en lecture analytique tout texte issu d'un groupement de textes, d'une œuvre intégrale, même un passage qui n'aura pas fait l'objet d'une étude précise en cours). L'examinateur propose une question permettant au candidat de faire une lecture analytique du texte (par exemple : en quoi ce texte relève-t-il du registre tragique ? Celui-là dispose de 30 minutes de préparation, puis de 20 minutes de passage, réparties en deux temps équivalents : 10 minutes où le candidat a la parole pour expliquer le texte en répondant à la question posée, puis 10 minutes d'entretien avec l'examinateur. [...]
[...] Il s'agit d'évaluer la capacité du candidat à communiquer, à justifier les articulations entre texte, séquence et objet(s) d'étude, à présenter son travail personnel et sa culture littéraire. Les notes obtenues aux épreuves anticipées de Français ont un statut transitoire puisqu'elles sont susceptibles d'être modifiées (uniquement pour être augmentées) au vu des livrets scolaires des candidats, au moment des jurys de délibération à l'issue des épreuves terminales du Baccalauréat. Bibliographie B.O. (Bulletin Officiel) n°28 du 12 juillet 2001 définissant le programme de français pour les Classes de première générale et technologique. [...]
[...] Quatre perspectives d'étude permettent ce cadrage, ce sont les mêmes en Seconde et en Première ; elles ont été élaborées selon le principe simple que pour comprendre un énoncé, il faut le rattacher à quatre dimensions : Un contexte : perspective historique (HISTOIRE LITTERAIRE ET CULTURELLE). Un code langagier : perspective générique (ETUDE DES GENRES ET REGISTRES). Un intertexte : perspective stylistique (PRODUCTION, INTERTEXTUALITE ET SINGULARITE DES TEXTES). Une situation d'interlocution : perspective argumentative (ETUDE DE L'ARGUMENTATION ET DES EFFETS SUR LE DESTINATAIRE). [...]
[...] L'écriture d'invention prend également appui sur un ou des textes du corpus : l'exercice impose donc une lecture approfondie de ces textes. Le candidat doit rédiger un texte qui obéisse à une situation de communication où il se voit imposer : un énonciateur (scripteur), un destinataire souvent identifié, un support et/ou une forme liée à un genre : article de journal, journal intime, lettre de lecteur, lettre intime, scène d'exposition, dialogue , un objet ou thème de réflexion, lié à l'objet d'étude, un effet à produire (persuader, amuser, informer Toutes ces indications ne sont pas données explicitement dans le même libellé. [...]
[...] B.O. n°41 du 7 novembre 2002 définissant le programme de français pour la Classe de Seconde générale et technologique. Documents d'accompagnement des programmes (2001), publiés en 2007 par le CNDP (Centre National de Documentation Pédagogique), Collection Textes de référence Lycée [LEGT]. [...]
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