Le détour par le langage est un langage indirect, c'est-à-dire, « dire » les choses de façon indirecte en utilisant des cheminements d'idées. A l'inverse, le langage direct va droit au but sans passer par des détours. Ces deux formes de langage seront démontrées à l'aide des textes suivants :
[...] Jamais on ne parle de travail dans cette image. Il s'agit donc d'une communication détourné. Ici le phénomène de culpabilité est mis en avant. Le Pouce sur l'image rappelle l'univers de l'enfance, un jeu Ainsi, la règle du travail serait un jeu mais beaucoup trop dur pour les enfants. Le but de cette image est de faire réfléchir les gens pour rétablir le sens implicite. D'autres textes font un détour afin d'accentuer la réalité tel que le texte de Rimbaud Le dormeur du val Ce texte est construit sur une mise en attente, il fait un détour qui va créer un effet de surprise. [...]
[...] Rimbaud fait la description d'un être finalement sans vie, et dénonce l'absurdité de la guerre. Il nous faut attendre le dernier vers pour comprendre cela. En plaçant un cadavre dans un paysage champêtre Rimbaud tente de faire réfléchir le lecteur quant à cette absurdité de la guerre. Nous constatons aussi que Prévert dans son texte Barbara nous fait la description tout d'abord de la vie de Barbara en comparaison à la destruction d'une ville qui est celle de Brest. Le but étant d'évoquer la guerre. Elle détruit des destins, des histoires . [...]
[...] Il s'agit de faire semblant d'être esclavagiste pour condamner au mieux ces personnes. Enfin le document iconographique de Amnesty international cherche à faire passer une information humanitaire et à l'idée d'éveiller les consciences. Cette image joue sur des contrastes : synoccloque. C'est-à- dire qu'on représente un jouet la pelle pour représenter l'enfant et trois briques qui représentent le travail. Ces briques écrasent la pelle représentant la destruction de l'enfant face au travail. C'est un obstacle à leur éducation. [...]
[...] Par exemple on ne parle pas de chômeurs mais plutôt de demandeurs d'emploi ou encore on ne dit pas clochard mais SDF Ces textes sont donc écrient de façon détourné afin que le lecteur trouve lui-même le but du texte ou de l'image mais aussi à nous faire prendre conscience de certaines choses. Pour conclure, nous avons pu étudier qu'il existait plusieurs formes de langage qui peuvent être directes ou détournées. Le langage détourné est la meilleur façon d'expliquer par des détours (par étape) en allant tout doucement au but à atteindre afin de ne pas choquer ni heurter les personnes visées. Le langage direct est quant à lui utilisé de manière brutale qui vise à faire réagir tout de suite, il s'agit d'aller directement à l'essentiel. [...]
[...] Ensuite, il y a certains textes choquant par leur rédaction. Le texte les joyeux bouchers de Boris Vian en est l'exemple type puisque celui-ci utilise des images très crues et violentes de la guerre, si c'est pas toi qui les crèves les copains prendront la relève faut avaler d'la barbaque pour être bien gras quand on claque et faut qu'ça saigne bien fort Ceci exprime une sorte de dégoût. Après une lecture au premier degré du texte de Montesquieu L'esprit des lois on constate que ce texte justifie l'esclavage par des expressions péjoratives de type raciste tels que rendre les nègres esclaves ou encore les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique et noir depuis les pieds jusqu'à la tête, et ils ont le nez si écrasé, qu'il est presque impossible de les plaindre Un terme plus marquant il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes Ainsi, nous pouvons en déduire qu'il existe une seconde forme de langage : le langage détournée. [...]
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