Les dernières nuits de Paris p. 48-49, Philippe Soupault (1928), vie nocturne parisienne, prostitution à Paris, Georgette, flânerie, insouciance, ambiance mystérieuse, rue de Rivoli, métaphore, analogie, commentaire de texte
Le titre "Les Dernières Nuits de Paris" introduit l'adjectif "dernières" qui laisse penser à la fin de quelque chose, le nom "nuits" qui suppose que l'histoire du roman se passe à la nuit tombée, ainsi que le nom propre "Paris" qui semble situer le récit. Ce titre est énigmatique puisque l'horizon d'attente du lecteur est celui de la disparition de Paris. L'extrait étudié est donc tiré de ce roman de Philippe Soupault écrit au XXe siècle et relate une soirée du protagoniste, Georgette, une prostituée qui se promène dans Paris la nuit.
[...] On note l'idée d'un combat entre le jour et la nuit qui est introduit par le nom « flammes ». L'adjectif dépréciatif « monotone » qui qualifie les « longs bâtiments » concède la défaite de la nuit face au jour puisque celle-ci perd de sa splendeur et de sa prestance. Néanmoins, Georgette n'est aucunement touchée par ce phénomène puisque le narrateur explique clairement qu'elle n'est pas « soumise » à la nuit. Georgette semble être la seule femme à ne pas perdre son charme au lever du jour. [...]
[...] Les dernières nuits de Paris, p. 48-49 - Philippe Soupault (1928) Le titre « Les Dernières Nuits de Paris » introduit l'adjectif « dernières » qui laisse penser à la fin de quelque chose, le nom « nuits » qui suppose que l'histoire du roman se passe à la nuit tombée, ainsi que le nom propre « Paris » qui semble situer le récit. Ce titre est énigmatique puisque l'horizon d'attente du lecteur est celui de la disparition de Paris. L'extrait étudié est donc tiré de ce roman de Philippe Soupault écrit au XXe siècle et relate une soirée du protagoniste, Georgette, une prostituée qui se promène dans Paris la nuit. [...]
[...] On peut alors se poser la question de savoir si le narrateur décrit une personne réelle ou non. À la ligne le narrateur situe Georgette dans la ville puisqu'il dit précisément qu'elle se trouve « Sous les arcades de la rue Rivoli ». On comprend que le narrateur suit Georgette depuis un long moment puisque la comparaison « plus souvent » montre qu'il observe tous ses faits et gestes jusqu'à même hiérarchiser ses actions. Le narrateur dépeint une femme solitaire puisqu'il précise que Georgette chante pour elle-même. [...]
[...] Le seul point commun qu'ont ces femmes est de marcher à « petits pas ». Cela caractérise les prostituées parisiennes et leur façon d'occuper la ville d'après le narrateur. Plus loin, « n'interrompaient jamais leur promenade » laisse penser que le métier de prostituée est vital pour ces femmes. Pourtant, elles semblent avoir honte puisqu'à la ligne 24, « le regard fixe » montre que ces femmes ne semblent pas assumer leur métier et cette idée est renforcée par « les mains cachées sur leur ventre », une action qui semble trahir un sentiment de culpabilité. [...]
[...] Cette phrase construite symétriquement puisqu'elle emploie deux fois, de part et d'autre, les noms « obstacles » ainsi que « heures » clôt l'extrait. En conclusion de l'analyse de cet extrait, nous pouvons dire que le narrateur présente Georgette comme une femme séduisante et différente des autres prostituées. Il met Georgette sur un piédestal et met en évidence le fait qu'elle est unique. Georgette apparaît alors comme une surfemme. Au travers de Georgette, le narrateur décrit la ville et ses activités nocturnes. Ainsi Paris est une ville en constante animation qui ne s'arrête pas de vivre à la tombée de la nuit. [...]
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